vendredi 27 septembre 2013

LE PRÉSIDENT CHILIEN FERME UNE PRISON DE LUXE DES CRIMINELS DE LA DICTATURE


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EXTÉRIEURE DU PÉNITENCIER DE LUXE CHILIEN, « CORDILLERA »
Le pénitencier de Cordillera a été construit en 2005, à Peñalolén, près de Santiago, et comprend notamment des courts de tennis, des jardins et des salons pour les prisonniers qui peuvent facilement recevoir des visites. Outre l'ex-colonel Manuel Contreras, responsable de la police secrète de Pinochet (DINA), condamné à 400 ans de prison pour violations des droits de l'homme, il abrite une dizaine d'ex-militaires, gardés par des militaires et des policiers. Sebastian Piñera avait indiqué il y a quelques jours qu'une fermeture de cette prison était étudiée « sur la base du principe d'équité » de « toutes les personnes privées de liberté » et « la sécurité que l'État doit garantir à tous les prisonniers ».

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UNE PRISON « CINQ ÉTOILES ». LES CONDITIONS PRIVILÉGIÉES DE LA PRISON DE « CORDILLERA » ONT SOULEVÉ L'INDIGNATION DES ORGANISATIONS DES DROITS DE L'HOMME. PHOTO FELIPE GONZÁLEZ  
Les conditions privilégiées de la prison de Cordillera ont soulevé l'indignation des organisations des droits de l'homme et des familles des quelque 3 200 morts et 38 000 personnes torturées de la dictature de Pinochet (1973-1990). Récemment, Manuel Contreras avait affirmé, dans une interview à CNN-Chile diffusée la veille du quarantième anniversaire du putsch militaire du 11 septembre 1973, que « tous les morts de la Dina sont morts au combat » et qu'il n'avait ordonné ni disparitions, ni tortures.