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DES PRIMAIRES CE DIMANCHE AU CHILI POUR DÉSIGNER LES CANDIDATS DES COALITIONS À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DE NOVEMBRE 2017 |
Ce dimanche, les observateurs redoutent l’effet du ballon rond sur la décision de se rendre ou non aux urnes.
En effet, l’équipe nationale de football dispute sa troisième finale d’affilée, après les deux titres de champions d’Amérique du Sud remportés face aux voisins argentins, lors de la Coupe des Confédérations en Russie face à l’Allemagne.
Cette rencontre qui se joue à 14H00 (HL) n’arrange en rien les participants à ces élections dont la grande inconnue demeure le taux de participation.
Selon un sondage diffusé par le grand tirage “El Mercurio”, 46% des électeurs se déclarent sûrs d’aller voter pour la présidentielle de novembre et 15% assurent qu’ils n’iront pas.
Chacun des partis conformant les coalitions a le droit de présenter un candidat à une primaire interne. Chaque gagnant se présentera alors pour une primaire intra-coalition dont le vainqueur s’opposera aux vainqueurs des autres coalitions lors des élections nationales en novembre. A ceux-là s’ajouteront de nombreux candidats hors partis ou indépendants.
La Nueva Mayoria (Nouvelle Majorité, NM, centre gauche) est la coalition au pouvoir. Elle est composée de l’ancienne Concertation (les Partis socialiste-PS, Pour la Démocratie-PPD, Radical social démocrate-PRSD et Démocratie chrétienne-DC) à laquelle s’ajoute le Parti communiste (PC).
La figure de proue de la DC est Caroline Goic, sa présidente depuis janvier 2017 et sénatrice, qui a toutefois choisi de ne pas prendre part à la primaire et de se présenter directement lors de la présidentielle de novembre.
Du côté de la coalition “Chile Vamos” (Chili en avant, droite), Sebastian Pinera, indépendant et unique président de droite (2010-2014) depuis la fin de la dictature concentre tous les espoirs de cette coalition formée par les partis Rénovation nationale (RN, centre droite), Evopoli (Évolution Politique, centre droite), Régionaliste Indépendant (PRI, centre droite), et Union démocrate indépendante (UDI, droite, ex-bras politique de Pinochet).
Pour le Front Ample (gauche), le cheval de bataille sera la journaliste Beatriz Sanchez, étoile montante de cette coalition formée de plusieurs petits partis et mouvements de gauche, qui propose une “nouvelle alternative politique pour le Chili”.
Côté candidats, les plus en vue selon les observateurs demeurent l’ancien président chilien Sebastian Pinera de 2010 à 2014 (Rénovation Nationale, droite), talonné par le sénateur Alejandro Guillier (indépendant, gauche), qui est le seul candidat de la gauche et du centre, après le retrait de Ricardo Lagos suite à la décision de Carolina Goic, la candidate Démocrate Chrétienne, de se présenter en dehors de la primaire.
D’autres candidats seront en lice lors de ces élections dont le sénateur Manuel José Ossandon, Felipe Kast, Alberto Mayol et la journaliste Beatriz Sanchez.
Le futur locataire ou locatrice du Palais de la Moneda est élu au scrutin uninominal majoritaire à deux tours.