AFFICHE EN MÉMOIRE DE LA MORT DE NELSON QUICHILLAO LÓPEZ CONFÉDÉRATION DES TRAVAILLEURS DU CUIVRE (CTC) |
228. La CTC dénonce le fait que, lors de la négociation de l’accord-cadre en 2015 et pendant la grève, l’État chilien a commis de graves atteintes à la liberté syndicale, ce qui a fait obstacle à l’exercice légitime du droit de grève. La CTC indique tout d’abord que, le 24 juillet, trois jours après le déclenchement de la grève légale, dans la division d’El Salvador, Nelson Quichillao López, un travailleur d’une des entreprises sous-traitantes de la corporation, a été assassiné par les forces spéciales des carabiniers (FFEE), présentes sur les lieux depuis la nuit précédente. Ces forces spéciales ont été déployées dans le seul but de réprimer, neutraliser et disperser la mobilisation légitime des travailleurs, qui n’étaient absolument pas armés. La CTC a exigé du ministère public et des autorités de la justice chilienne qu’ils condamnent formellement les faits et procèdent à une enquête approfondie et transparente, au motif que l’opération de police avait été menée de manière irrégulière et dans un objectif précis, et que les enquêtes effectuées par les carabiniers manquaient de fiabilité, de légitimité et d’impartialité.
« JUSTICE POUR NELSON QUICHILLAO LÓPEZ » |