Cette visite s'inscrira dans le cadre d'une tournée que M. Piñera initiera le 28 février en Italie et au Vatican et qui le mènera également en Espagne.
Elle interviendra moins de deux mois après la reconnaissance explicite par le Chili de l'Etat libre et indépendant de Palestine.
Durant son séjour en Palestine, M. Piñera va chercher à transmettre un message conciliateur en mettant en exergue le modèle de cohabitation pacifique entre arabes et juifs au Chili, a déclaré au même journal le chef de la diplomatie chilienne, Alfredo Moreno Charme.
Le Chili cherche n'aspire pas à jouer un rôle dans la solution du conflit, mais défend les droits des deux parties, notamment ceux de la Palestine à exister, à avoir son autonomie et ses frontières, souligne-t-il.
La communauté palestinienne du Chili, estimée à quelque 350 mille membres, est la plus nombreuse en dehors du monde arabe. Elle occupe des postes de très haute responsabilité au sein des administrations centrale et locales et joue un important rôle dans les domaines de l'industrie, du commerce et des finances.