lundi 25 mars 2013

LA BOLIVIE PORTERA SON DIFFÉREND FRONTALIER AVEC LE CHILI DEVANT LA CIJ


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« La Bolivie ratifie sa décision irrévocable et souveraine de retourner à l'océan Pacifique, la revendication maritime est un droit inaliénable du peuple bolivien » , a souligné le président Morales dans son discours.

Depuis que le président bolivien a annoncé en 2011 son intention de faire des démarches devant la justice internationale sur cette revendication, le ton s'est durci entre les deux pays.

La semaine dernière, Evo Morales à affirmé que tenter de dialoguer avec le gouvernement chilien sur ce thème constitue « une perte de temps » .



RENDRE À LA BOLIVIE SON ACCÈS À LA MER : C’EST LA MISSION QUE S’EST FIXÉE SON PRÉSIDENT, EVO MORALES. POUR CE FAIRE, IL COMPTE TRAÎNER LE CHILI DEVANT LA COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE DE LA HAYE. LA BOLIVIE A CÉDÉ SON ACCÈS MARITIME AU CHILI IL Y A 130 ANS APRÈS SA DÉFAITE DANS LA « GUERRE DU PACIFIQUE ». UN RENONCEMENT RATIFIÉ PAR TRAITÉ EN 1904.
Pour sa part, le président chilien Sebastian Piñera a réagi samedi à l'annonce de la Paz dans une déclaration publique à Santiago et réitéré la position de son gouvernement.

« Face aux éventuelles demandes que peut présenter la Bolivie devant les tribunaux internationaux, le Chili avec l'aide de son peuple défendra avec toute la force de l'unité nationale, l'histoire et la vérité, son territoire, sa mer, son ciel et aussi sa souveraineté» , a martelé le président chilien.

« Je veux qu'il soit bien clair que le Traité de Paix et d'amitié de 1904 a été librement signé et ratifié, tant par le Chili que par la Bolivie et est aujourd'hui pleinement en vigueur » , a souligné Piñera.

Le « retour à la mer » , une revendication historique de la Bolivie, est un des thèmes récurrents du gouvernement du président Evo Morales, premier président amérindien du pays et un des dirigeants de la gauche radicale latino-américaine.