jeudi 31 décembre 2009

Les retombées du Dakar au Chili

Par rapport à l’année dernière il y aura moins de concurrents (373 au lieu de 505), et 800 kilomètres de moins à parcourir mais avec plus de jours au Chili. Suite au succès de la précédente édition, l’organisation a en effet décidé d’augmenter le nombre de jours de compétition au Chili pour la version 2010. Atacama, le désert le plus aride du monde, recevra ainsi la moitié des étapes du parcours. Une décision sportive (le sable du désert offre un terrain de jeu formidable pour la course) saluée par les autorités touristiques.

Le tourisme est devenu un des principaux moteurs du Chili. Malgré la crise économique internationale et les effets de la grippe H1N1, la croissance de l’activité touristique atteint 4% entre janvier et juin 2009. Pendant le premier semestre, 1 477 707 touristes internationaux sont entrés dans le pays. Entre autres pour voir le Dakar.

Début 2009 la caravane du Dakar n’était restée que trois jours à Copiapo et dans la région du désert d’Atacama, mais tout le monde (organisateurs de la course, sportifs et responsables locaux) avait loué le succès de cette première pour le Chili. La direction régionale du tourisme de la région d’Atacama a d’ailleurs décidé de diligenter une enquête auprès des professionnels du tourisme local (hôtels, restaurants, location de voiture, cafés, pubs, taxis et stations service) pour mesurer les retombées économiques et touristiques du passage du Dakar.

Cette étude a montré que le Chili avait accueilli pendant ces trois étapes chiliennes 16 000 visiteurs en comptant les membres d’Amaury Sport Organisation, la société organisatrice, les journalistes, les participants et leurs supporters. Et qu’ils ont au total dépensé plus d’un million de pesos chiliens, soit un million 600 000 dollars, avec l’hébergement la restauration et le transport.

Alors qui est venu voir passer le Dakar ?
Des femmes à 51%, des 45-54 ans à 34% et des universitaires à 53%. Avec deux motivations en tête : profiter de l’événement sportif pour faire du tourisme d’aventure ou de l’écotourisme.

Et quels ont été les effets visibles sur le terrain ?

100% des hôteliers a vu plus de visiteurs en comparaison à un été normal, 60% a augmenté son personnel et 70% ses horaires.

75% des restaurants et établissements d’alimentation consultés a vu sa clientèle augmenter et son chiffre d’affaire s’améliorer de 63%. 63% a utilisé plus d’employés, la moitié a changé ses horaires d’ouverture et les restaurants ont consommé beaucoup plus de fruits de mer, de poissons et de vins que d’habitude.

Toutes les stations service de la région ont vu leur activité s’accroître, certains allant jusqu’à doubler leur chiffre d’affaire.

Toutes les sociétés de location de voiture dressent un bilan positif du passage du Dakar ; elles ont surtout loué des 4x4.

Succès total aussi pour les taxis devant le nombre inhabituel de demandes et les chauffeurs se sont même vus demandés de servir de guide touristique !

En cette période exceptionnelle du Dakar 2009, la demande touristique dans la région d’Atacama a bien entendu été largement supérieure à l’offre existante.

Alors qui est venu voir passer le Dakar ?

Des femmes à 51%, des 45-54 ans à 34% et des universitaires à 53%. Avec deux motivations en tête : profiter de l’événement sportif pour faire du tourisme d’aventure ou de l’écotourisme.

Et quels ont été les effets visibles sur le terrain ?

100% des hôteliers a vu plus de visiteurs en comparaison à un été normal, 60% a augmenté son personnel et 70% ses horaires.

75% des restaurants et établissements d’alimentation consultés a vu sa clientèle augmenter et son chiffre d’affaire s’améliorer de 63%. 63% a utilisé plus d’employés, la moitié a changé ses horaires d’ouverture et les restaurants ont consommé beaucoup plus de fruits de mer, de poissons et de vins que d’habitude.

Toutes les stations service de la région ont vu leur activité s’accroître, certains allant jusqu’à doubler leur chiffre d’affaire.

Toutes les sociétés de location de voiture dressent un bilan positif du passage du Dakar ; elles ont surtout loué des 4x4.

Succès total aussi pour les taxis devant le nombre inhabituel de demandes et les chauffeurs se sont même vus demandés de servir de guide touristique !

En cette période exceptionnelle du Dakar 2009, la demande touristique dans la région d’Atacama a bien entendu été largement supérieure à l’offre existante.