jeudi 6 octobre 2011

CHILI : RUPTURE DU DIALOGUE

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«  NOUS CONSIDÉRONS QUE CE PROCESSUS DE NÉGOCIATIONS NE PEUT CONTINUER DANS CES CONDITIONS  ». 
LA SESSION DE POURPARLERS ÉTAIT LA DEUXIÈME SEULEMENT AU MINISTÈRE DEPUIS QUE LES DEUX PARTIES ONT ACCEPTÉ DE DIALOGUER. PHOTO CRISTIÁN SOTO

"L'Etat doit garantir une éducation gratuite, et cela n'est pas effectif dans les propositions, qui visent à restreindre la gratuité à un secteur, aux statistiquement pauvres, de la population", a-t-elle précisé. "Il n'y a pas de changement de paradigme" Les étudiants ont aussi rejeté commme "insuffisante" une hausse de 7,6% de l'Education prévue au budget 2012. Vallejo a confirmé l'appel, antérieur, à une nouvelle manifestation jeudi, qui serait la 37e depuis le début de la mobilisation il y a cinq mois.

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PHOTO HÉCTOR ARAVENA
Etudiants, lycéens et enseignants du Chili sont mobilisés depuis mai pour une réforme profonde d'un système éducatif à deux vitesses. Ils réclament surtout un effort massif de l'Etat pour l'enseignement public, délaissé depuis que l'Etat s'en est désengagé dans les années 1980, sous la dictature. Le ministre de l'Education Felipe Bulnes a rejeté les objections des étudiants et leur demande de gratuité pour tous, qui "reviendrait à donner la gratuité aux plus riches, ce qui ne nous parait pas une politique correcte".




La session de pourparlers était la deuxième seulement au ministère depuis que les deux parties ont accepté de dialoguer. Elle intervenait dans un climat tendu par la décision du gouvernement d'amender le Code pénal pour renforcer les peines pour trouble à l'ordre public et occupations par la force d'établissements, comme des universités.