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Depuis janvier 2011, le pays est secoué de vagues successives de contestations. Cela a commencé dans l'extrême sud du pays, notamment à Punta Arenas, quand la population a violemment protesté contre la hausse du gaz qu'elle utilise douze mois sur douze pour se chauffer.
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Puis de grandes manifestations ont été organisées pour contester le gigantesque projet hydroélectrique HydroAisen qui doit noyer des milliers d'hectares d'une des parties les plus sauvages de la Patagonie chilienne.
C'est la protestation étudiante qui a pris le plus d'ampleur à partir de juin. Chaque semaine, les étudiants organisent des blocages d'établissements et des manifestations monstres dans les grandes villes du pays. Fait nouveau: ce ne sont pas les seuls groupes gauchistes mais la plupart des étudiants issus de la classe moyenne qui sont au centre de la contestation.
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LA POLICE ANTI-ÉMEUTES ARRÊTE UN AUTRE MANIFESTANT DURANT LE DEUXIÈME JOUR DE GRÈVE GÉNÉRALE À SANTIAGO DU CHILI. PHOTO VICTOR R. CAIVANO / AP DU 25-08-2011 |
L'héritage de Pinochet
Le mouvement est très populaire, sa principale revendication étant la gratuité des études. La plupart des familles chiliennes sont obligées de s'endetter pour envoyer étudier leurs enfants. «Cinq ans d'études, quinze de remboursement», affichait jeudi une étudiante. Ce système, hérité de la période Pinochet, «a asséché les financements des établissements publics et créé un système très discriminant, estime Marco Ominami, ancien candidat à la présidence et président de la Fondacion Progresa. On ne peut pas se contenter de modifier à la marge les règles, il est temps de les changer en profondeur.»
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VIOLENTE ARRESTATION D'UN ÉTUDIANT LORS DU DEUXIÈME JOUR DE GRÈVE GÉNÉRALE À SANTIAGO DU CHILI. PHOTO JOSE MIGUEL ROJAS / AP 25-08-2011 |
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PLUSIEURS AGENTS DE LA POLICE ANTI-ÉMEUTES ARRIVENT POUR ARRÊTER UN JEUNE MANIFESTANT DURANT LE DEUXIÈME JOUR DE GRÈVE GÉNÉRALE À SANTIAGO DU CHILI. PHOTO STRINGER / REUTERS DU 25-08-2011 |