mardi 22 novembre 2011

HOMMAGE À L’ASSASSIN MIGUEL KRASNOFF MARCHENKO


FUNA À L’ASSASSIN MIGUEL KRASNOFF. « FUNA »  AU CHILI EST UNE MANIFESTATION DE DÉNONCIATION ET DE RÉPUDIATION PUBLIQUE CONTRE UNE PERSONNE OU LE GROUPE QUI A COMMIS UNE MAUVAISE  ACTION. ELLE S'UTILISE POUR DÉNONCER  LES PARTICIPANTS À D'ACTES OU DES VIOLATIONS AUX DROITS DE L'HOMME SOUS LE RÉGIME MILITAIRE
Que dans un pays qui se targe d’être redevenu une «démocratie», des criminels convaincus d’assassinats, jugés et condamnés à de lourdes peines par la justice chilienne, soient l’objet d’hommages publics soutenus par des autorités politiques en dit long sur le manque de reconnaissance des crimes de la dictature. Cela montre l’absence totale d’esprit de «réconciliation» dont se sont réclamés les gouvernements, les églises et les forces armées depuis plus de vingt ans.

Dans des pays ayant subi, et par la suite jugés les crimes nazis, il serait légalement impossible de rendre hommage à des criminels de guerre tels que Herman Goering, Adolf Hitler ou Martin Borman… Ces provocations constitueraient des «actes révisionnistes» et de l’«apologie des crimes de guerre», manifestations punies par la loi. En revanche, au Chili cela est parfaitement possible. Possible que parce que la justice n’a jamais vraiment fait son travail et parce que la classe politique a «tourné la page» de ces crimes, dans une attitude résignée et impuissante.

FUNA À L’ASSASSIN MIGUEL KRASNOFF. « FUNA »  AU CHILI EST UNE MANIFESTATION DE DÉNONCIATION ET DE RÉPUDIATION PUBLIQUE CONTRE UNE PERSONNE OU LE GROUPE QUI A COMMIS UNE MAUVAISE  ACTION. ELLE S'UTILISE POUR DÉNONCER  LES PARTICIPANTS À D'ACTES OU DES VIOLATIONS AUX DROITS DE L'HOMME SOUS LE RÉGIME MILITAIRE
Nous manifestons notre plus profond dégout et notre écœurement absolu face à cet acte ignoble qui porte une grave menace à la reconstruction d’un Chili plus juste, plus équitable, délivré à jamais des dangers de tyrannies et de dictatures.

HOMMAGE POSTHUME À LA MÉMOIRE DES VINGT HUIT D’ÉTUDIANTS, PROFESSEURS ET MEMBRES DU PERSONNEL DE L’UNIVERSITÉ CATHOLIQUE DU CHILI  VICTIMES DE LA DICTATURE MILITAIRE CHILIENNE
Nous voulons saluer très chaleureusement les jeunes étudiants de l’Université Catholique du Chili qui, en même temps que le pays était témoin de la provocation pinochetiste autour de Krasnoff, ont honoré la mémoire de la presque trentaine d’étudiants, professeurs et membres du personnel victimes de la dictature militaire chilienne.

Pour une véritable justice, pour un réel travail de mémoire, pour l’interdiction de toute apologie des crimes pinochetistes !

Association d’Ex-Prisonniers Politiques Chiliens – France