Tout a commencé il y a près d'un mois, lorsque la droite chilienne a dénoncé l'existence de faux disparus de la dictature de Pinochet, dont les familles auraient reçu, comme le prévoit la loi, une indemnisation. Le gouvernement de Michelle Bachelet a identifié trois de ces faux disparus, a demandé une enquête judiciaire et a porté plainte contre les familles incriminées.
Mais la polémique rebondit désormais dans l'autre sens : Karla Rubilar, présidente de la commission des droits de l'homme de l'Assemblée chilienne et députée du parti Rénovation nationale (RN, droite), avait publiquement dénoncé fin décembre trois autres cas de "faux disparus" . Mais ceux-ci se sont révélés à l'enquête être de "véritables victimes" : des personnes arrêtées par la police de Pinochet pendant la dictature (1973-1990) et qui n'ont pas réapparu depuis. Les familles accusées de "feindre leur douleur" ont donc à leur tour porté plainte contre la députée. Le pire, souligne le quotidien La Nación, est que "Rubilar a avoué tenir ses informations de l'avocat de Manuel Contreras [ancien chef des services secrets de Pinochet, aujourd'hui emprisonné], qui ne cesse de nier l'existence de disparus".
Mais la polémique rebondit désormais dans l'autre sens : Karla Rubilar, présidente de la commission des droits de l'homme de l'Assemblée chilienne et députée du parti Rénovation nationale (RN, droite), avait publiquement dénoncé fin décembre trois autres cas de "faux disparus" . Mais ceux-ci se sont révélés à l'enquête être de "véritables victimes" : des personnes arrêtées par la police de Pinochet pendant la dictature (1973-1990) et qui n'ont pas réapparu depuis. Les familles accusées de "feindre leur douleur" ont donc à leur tour porté plainte contre la députée. Le pire, souligne le quotidien La Nación, est que "Rubilar a avoué tenir ses informations de l'avocat de Manuel Contreras [ancien chef des services secrets de Pinochet, aujourd'hui emprisonné], qui ne cesse de nier l'existence de disparus".