jeudi 10 juin 2010

Un ultime effort déployé au Chili pour interdir les bombes à sous-munitions

Les États-Unis comptent parmi ceux qui refusent de signer. Le Pentagone considère que les bombes à sous-munitions représentent un élément clé de leur stratégie de défense.
La Coalition contre les sous-munitions a réuni des représentants de plus de 100 pays cette semaine au Chili afin de développer une stratégie pour encourager les pays récalcitrants à signer le document.
Seulement 36 pays ont à la fois signé et ratifié la convention, qui entrera en vigueur deux ans après sa présentation en Norvège. Le Canada a signé mais n'a pas ratifié le document.
Parmi les autres pays qui n'ont pas signé il y a le Brésil. Le ministre des Relations internationales de ce pays a affirmé mercredi qu'il considérait toujours la participation de son pays dans cet effort visant à interdir ce type d'armement.
L'Argentine ne compte pas non plus parmi la liste des signataires parce que son gouvernement considère que l'interdiction n'est pas suffisamment stricte, selon la directrice de l'Association argentine pour les politiques publiques, Maria Pia Devoto.
Le Chili, un signataire du traité, a produit et a installé des centaines de mines dans les années 1970. Elle tente désormais de s'en débarrasser.