Selon les déclarations de l’agence Fides, dimanche dernier, l’archevêque de Concepción, Mgr Fernando Chomali, a clairement dit qu’il ne demandera pas l’expulsion des manifestants et qu’il s’engagera à négocier afin d’arriver à une solution rapide de l’affaire. Le porte-parole des anciens détenus mobilisés, Luis Moreno, a fait savoir qu’ils ont rencontré samedi dernier l’archevêque en lui exprimant leurs exigences et en n’excluant pas le fait de « radicaliser » leurs actions de protestation.
La situation du pays est très tendue à cause de l’indifférence manifestée par le gouvernement face à cette situation. « Il n’est pas possible que cela arrive avec le gouvernement de la présidente Michelle Bachelet, ancienne prisonnière politique, a accusé lundi un sénateur. Le gouvernement doit répondre à ces personnes et aux promesses faites précédemment, durant la campagne électorale ».