mercredi 14 mars 2012

CHILI : AMNESTY S'INQUIÈTE DE LA FORCE EXCESSIVE POUR RÉPRIMER DES MANIFESTATIONS



Des heurts ont régulièrement émaillé ces manifestations, aboutissant à plus de 5.000 arrestations, dans la grande majorité des personnes libérées au bout de quelques heures.

Le gouvernement chilien a vivement réagi mardi, soulignant qu'au Chili "la liberté d'expression, la liberté de manifester, les mouvements sociaux sont pleinement respectés, comme il se doit dans une démocratie authentique".

"Mais comme il se doit aussi dans une démocratie authentique, quand des manifestations ou des actions prennent un aspect de violence (...) le gouvernement appliquera toute la rigueur de la loi", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Andres Chadwick.

Le Chili avait déjà été montré du doigt en janvier dans un rapport de Reporters sans Frontières, notamment pour des agressions et des détentions de journalistes couvrant des manifestations étudiantes en 2011.

Dans son communiqué, Amnesty souligne toutefois que les deux premières années de la présidence de Sebastian Piñera (droite) entamée en 2010 ont aussi vu "des pas positifs en matière de respect et de protection des droits de l'homme", comme le lancement d'un Institut des droits de l'homme, autonome.