jeudi 20 mars 2014

L’URUGUAY VA RECEVOIR CINQ PRISONNIERS DE GUANTANAMO

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LES DÉTENUS DANS DES COMBINAISONS ORANGES SONT ASSIS DANS UNE ZONE SE TENANT SOUS LES YEUX VIGILANTS DE POLICE MILITAIRE DANS LA CAMP DE PRISONNIERS DE « GUANTANAMO BAY » DANS LA BASE NAVALE USA DE BAIE DE GUANTANAMO À CUBA LE 11 JANVIER 2002. PHOTO RON SACHS

L’information a été confirmée à l’AFP par une source gouvernementale.

« (Barack) Obama a fait part au cours des dernières semaines à son homologue uruguayen, José Mujica, par des intermédiaires, de la volonté de Washington que l’Uruguay soit l’un des pays qui puisse recevoir des prisonniers de Guantanamo », poursuit l’hebdomadaire, sans livrer de plus amples détails sur l’opération.

« (José) Mujica a décidé d’accepter la proposition à l’issue d’une série de consultations et d’envoyer des émissaires aux Etats-Unis et à Guantanamo », ajoute Busqueda, précisant que le président uruguayen avait évoqué le sujet avec son homologue cubain Raul Castro lors d’un voyage sur l’île, en janvier.

D’après Busqueda, le secrétaire d’Etat américain John Kerry s’est entretenu lundi avec M. Mujica, pour le remercier et lui confirmer qu’il serait reçu avant la fin juin à la Maison Blanche par M. Obama.


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L’URUGUAY VA RECEVOIR CINQ PRISONNIERS DE GUANTANAMO 

Un voyage officiel de M. Mujica aux Etats-Unis était prévu l’année passée mais avait été repoussé en raison de problèmes d’agenda.

Les transfèrements depuis Guantanamo se sont accélérés ces derniers mois avec le retour dans leur pays de deux Algériens, deux Saoudiens et deux Soudanais. Mais 154 détenus sont toujours présents à Guantanamo, prison spéciale créée sous le président américain George W. Bush après les attaques terroristes du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.

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DES ACTIVISTES D'AMNESTY INTERNATIONAL(AMNISTIE INTERNATIONALE) EXIGENT DE LA FERMETURE DE PRISON DE GUANTANAMO, LIMA PÉROU, JANVIER 2013.  PHOTO PAOLO AGUILAR

La majorité des détenus n’ont été ni accusés ni jugés et sont incarcérés de manière «indéfinie», suspectés de terrorisme.

Bien que le Congrès américain interdise la transfèrement des détenus sur le sol des Etats-Unis, il a ouvert en décembre la possibilité pour le président Obama d’ordonner des transfèrements dans des pays tiers, ce qui pourrait lui permettre de tenir sa promesse de fermer ce centre de détention polémique.