Cet ambitieux projet était fortement critiqué par les défenseurs de l'environnement, qui estiment que sa mise en place signerait l'arrêt de mort de cette région du Chili connue pour sa biodiversité. « Il y avait des mesures de compensation insuffisantes, dans le sens où il ne garantissait pas de prendre soin des espèces pour lesquelles nous sommes inquiets », comme les pingouins de Humboldt, a estimé le ministre de l'Environnement.
Après ce rejet par le comité ministériel, intégrant les titulaires des portefeuilles de l'Environnement, de l'Agriculture, de l'Economie, de la Santé, de l'Energie et des Mines, l'entreprise peut encore saisir le Tribunal environnemental. En cas de nouveau refus, il lui restera un ultime recours, devant la Cour suprême.