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LE MINISTRE BOLIVIEN DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES FERNANDO HUANACUNI MAMANI ET SON HOMOLOGUE RUSSE SERGUEÏ LAVROV PHOTO KIRILL KALINNIKOV |
La Russie a dénoncé la «menace inacceptable d'une intervention militaire» brandie par le président américain Donald Trump contre le Venezuela.
« LE NOUVEL IRAK ...? » « PÉTROLE VÉNÉZUÉLIEN ... MMMM MIAM-MIAM...» |
Il faut que « les désaccords dans le pays soient surmontés au plus vite, et ce uniquement par des moyens pacifiques, par le dialogue », a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, lors d'une conférence de presse avec son homologue bolivien Fernando Huanacuni Mamani.
Le chef de la diplomatie russe a rejeté le recours à toute « pression extérieure, sans même parler de la menace inacceptable d'une intervention militaire ».
Ces déclarations de Moscou interviennent alors que Donald Trump a évoqué vendredi une possible « option militaire » pour résoudre la crise au Venezuela, où les manifestations anti-Maduro ont fait 125 morts en quatre mois.
Un tollé en Amérique latine
Lundi, le vice-président américain Mike Pence a affirmé que Washington ne laisserait pas le Venezuela se transformer en «État en faillite » qui mettrait en péril la sécurité de la région, sans évoquer de projet militaire.
La perspective d'un recours à la force par les États-Unis contre le Venezuela a suscité un tollé en Amérique latine. Le Brésil, la Colombie, le Pérou, le Chili, le Mexique, l'Équateur, le Nicaragua et l'Argentine ont ainsi rejeté cette option.
Les actions militaires américaines ne sont pas sans précédent dans cette région: la dernière remonte à 1989, quand les États-Unis avaient envahi le Panama pour déloger son président, Manuel Noriega.
Alors que le pays est en plein naufrage économique et sous le coup de sanctions américaines, le président Maduro, élu en 2013, reste sourd à ces mises en garde et continue à s'appuyer sur le soutien crucial de l'armée et de ses quelques alliés comme la Russie et la Chine, ses créanciers, ainsi que Cuba, la Bolivie ou encore l'Équateur.
Le chef de la diplomatie russe a rejeté le recours à toute « pression extérieure, sans même parler de la menace inacceptable d'une intervention militaire ».
Ces déclarations de Moscou interviennent alors que Donald Trump a évoqué vendredi une possible « option militaire » pour résoudre la crise au Venezuela, où les manifestations anti-Maduro ont fait 125 morts en quatre mois.
Un tollé en Amérique latine
MANIFESTATION EN SOUTIEN DU PRÉSIDENT
VÉNÉZUÉLIEN NICOLAS MADURO
PHOTO GINNETTE RIQUELME
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La perspective d'un recours à la force par les États-Unis contre le Venezuela a suscité un tollé en Amérique latine. Le Brésil, la Colombie, le Pérou, le Chili, le Mexique, l'Équateur, le Nicaragua et l'Argentine ont ainsi rejeté cette option.
Les actions militaires américaines ne sont pas sans précédent dans cette région: la dernière remonte à 1989, quand les États-Unis avaient envahi le Panama pour déloger son président, Manuel Noriega.
Alors que le pays est en plein naufrage économique et sous le coup de sanctions américaines, le président Maduro, élu en 2013, reste sourd à ces mises en garde et continue à s'appuyer sur le soutien crucial de l'armée et de ses quelques alliés comme la Russie et la Chine, ses créanciers, ainsi que Cuba, la Bolivie ou encore l'Équateur.
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