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PHOTO ALEXEI FILIPPOV |
Le risque d’une confrontation militaire entre la Russie et les États-Unis existe et il a augmenté depuis l’annonce d’une attaque chimique présumée à Douma, a annoncé à Sputnik une source au sein du ministère russe des Affaires étrangères.Sputniknews
Les rumeurs circulant autour d’une attaque chimique présumée dans la ville syrienne de Douma ont fait croître le risque d’une confrontation militaire directe entre la Russie et les États-Unis, risque qui, toutefois, existait déjà, a déclaré à Sputnik une source au sein du ministère russe des Affaires étrangères.
« Naturellement qu’il existe (le risque d’une confrontation militaire directe avec les États-Unis, ndlr). Et il est plus élevé aujourd’hui qu'il ne l'était avant le 7 avril», a souligné l'interlocuteur de l'agence.
Prenant la parole au sujet des mesures de rétorsion possibles de la part de la Russie si les USA bombardaient la Syrie, la source a souligné que «nous nous concentrons sur les propos de Valeri Guérassimov (le chef d'état-major des Forces armées russes, ndlr). S’il y a une menace pour nos citoyens, nous prendrons des mesures».
Les radicaux du groupe Jaych al-Islam ont accusé les forces gouvernementales syriennes d'avoir eu recours, samedi 7 avril, à des armes chimiques contre un hôpital de Douma, dans la Ghouta orientale. Ces allégations ont été reprises par les puissances occidentales. Le Président américain Donald Trump a estimé que la Syrie devrait « payer le prix fort pour l'attaque chimique ».
La Russie a démenti l'information sur une bombe au chlore qui aurait été larguée par des militaires syriens sur Douma. Les militaires russes ont qualifié de fausses les photos de victimes de la prétendue attaque chimique à Douma publiées par les « Casques blancs » sur les réseaux sociaux. Moscou estime que l'objectif de ces « intox » est de protéger les terroristes et de justifier d'éventuelles actions extérieures.
Le ministère syrien des Affaires étrangères a pour sa part indiqué que les accusations portant sur l'utilisation d'armes chimiques par les forces gouvernementales étaient ennuyeuses et peu convaincantes.