mercredi 11 avril 2018

CHILI, PROCÉDURE EXTRAORDINAIRE DE RÉGULARISATION DES MIGRANTS BOLIVIENS


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SEBASTIAN PIÑERA A PROMIS AUX 300 000 BOLIVIENS ET PÉRUVIENS RÉSIDANT ILLÉGALEMENT AU CHILI UNE PROCÉDURE QUI LEUR PERMETTRAIENT DE SE RÉGULARISER, MAIS IL DURCIT LES PROCÉDURES D’ENTRÉE POUR LES CANDIDATS BOLIVIENS QUI SOUHAITERAIENT ÉMIGRER À L'AVENIR. PHOTO RODRIGO GARRIDO

À l’égard des Boliviens et des Péruviens qui depuis des décennies travaillent au Chili en situation irrégulière, le président chilien Sebastian Piñera souffle le chaud et le froid. D’un côté, il a promis aux 300 000 Boliviens et Péruviens résidant illégalement au Chili une procédure extraordinaire qui devrait leur permettre de se régulariser. De l’autre, il durcit les procédures d’entrée pour les candidats boliviens qui souhaiteraient émigrer à l’avenir.
 Par Carlotta Morteo
UNE DU JOURNAL LA RAZÓN
Depuis le 8 avril, les Boliviens ne peuvent plus, comme c’était le cas jusqu’à présent entrer au Chili en tant que touristes, trouver un emploi sur place et demander depuis le Chili un visa de travail. Ils devront désormais, en amont, depuis leur pays d’origine demander un visa de travail et donc, théoriquement, trouver un emploi à distance.

Depuis le 8 avril, les Boliviens ne peuvent plus, comme c’était le cas jusqu’à présent entrer au Chili en tant que touristes, trouver un emploi sur place et demander depuis le Chili un visa de travail. Ils devront désormais, en amont, depuis leur pays d’origine demander un visa de travail et donc, théoriquement, trouver un emploi à distance.


Une mesure « inamicale », titre en Une le quotidien la Razon, qui relaie la réaction sur Twitter du président bolivien Evo Morales : « le Chili ne garantit plus la paix et l’amitié avec la Bolivie ». Lui, qui « veut construire des ponts pour s’entendre » accuse le Chili de construire « des murs qui divisent, dans une époque qui aurait besoin de plus de solidarité entre les peuples ».