vendredi 6 avril 2018

VÉNÉZUÉLA : MADURO QUALIFIE MACRON DE « TUEUR À GAGES » QUI « DÉTRUIT LA FRANCE »


[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]

SIMON BOLIVAR, BÂILLONNÉE
PAR LES MÉDIAS MAINSTREAM  

Le président vénézuélien Nicolas Maduro a accusé jeudi 5 avril son homologue français de « détruire la France », en réponse à Emmanuel Macron qui a estimé que la présidentielle du 20 mai au Venezuela ne permettrait pas 
« un scrutin juste et libre ».

« Ce que me dit Macron me passe au-dessus, Macron est un pantin de la politique de Trump contre le Venezuela », a déclaré le dirigeant socialiste lors d'une conférence de presse.
MACRON EST UN PANTIN DE
LA POLITIQUE DE TRUMP 
Seul « le peuple souverain du Venezuela » peut juger le scrutin du 20 mai, au cours duquel Nicolas Maduro cherche à obtenir un second mandat de six ans.

« Il est en train de détruire la France »

Le chef de l'Etat vénézuélien a souligné que le président français critiquait ce scrutin alors que l'Hexagone traverse une « grève générale de toute la classe ouvrière » et des « travailleurs » en référence aux divers mouvements sociaux qui agitent le pays – SNCF, Air France, universités, milieu hospitalier.

« Il est en train de détruire la France. Macron a été mis à la tête de la France pour faire office de tueur à gages, Macron est un tueur à gages de l'oligarchie financière chargé de détruire les droits sociaux du peuple français», a ajouté Nicolas Maduro.

« Nous aurons des élections, nous aurons des résultats et il y aura un président légitime du Venezuela et je me fous de ce que dit Macron », a-t-il conclu.

Pression internationale

Ces derniers jours, Maduro avait critiqué la rencontre en France de trois membres de l'opposition vénézuélienne avec Emmanuel Macron, qualifiés de "repris de justice" car ils se sont exilés par crainte d'être arrêtés.

L'ancien président de l'Assemblée nationale Julio Borges, l'ex-maire de Caracas Antonio Ledezma, et Carlos Vecchio, coordinateur du parti Voluntad Popular, ont entamé mardi en France une tournée européenne.

Ils veulent accroître la pression internationale sur le gouvernement de Nicolas Maduro. Emmanuel Macron a indiqué que « la France se tient prête, aux côtés de ses partenaires européens, à adopter de nouvelles mesures si les autorités vénézuéliennes ne permettent pas la tenue d'élections démocratiques ».

(avec AFP)