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| LE MINISTRE URUGUAYEN DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES RODOLFO NIN NOVOA PHOTO PRESIDENCIA |
Le Gouvernement de l'Uruguay a refusé de se joindre à la déclaration faite vendredi dernier par le Groupe de Lima dans laquelle il refuse de reconnaître le prochain mandat du Président Nicolás Maduro pour la période 2019-2025 qui débutera le 10 janvier prochain.
« L'Uruguay ne se joindra pas à cette déclaration (…) L'Uruguay reconnaîtra le nouveau mandat de Maduro» a déclaré un porte-parole de la chancellerie au journal uruguayen La República.
Le Groupe de Lima a qualifié le Président vénézuélien « d'illégitime » et l'a appelé instamment à démissionner devant l'Assemblée Nationale dans l'illégalité pour que celle-ci organise des élections.
D'autre part, l'Uruguay a souligné que le Mexique se joindra pas non plus aux déclarations du groupe composé de Gouvernements de droite de la région.
« C'est la première fois qu'ils ne peuvent pas voter quelque chose en bloc parce que le Mexique, López Obrador, n'a pas signé ce document. C'est pourquoi le nouveau Gouvernement mexicain, qui a mis un frein à l'avancée néolibérale et redonné espoir aux progressistes, reconnaît le Gouvernement de Maduro, comme l'Uruguay qui le reconnaît aussi, » a dit le fonctionnaire, selon le journal La República.
L'Uruguay a repris récemment une position de respect de la souveraineté du Venezuela et de non intervention dans les affaires intérieures, c'est pourquoi, depuis que les pays du Groupe de Lima ont pris de l'importance, l'Uruguay a adopté une position pacifique en prônant le dialogue pour résoudre les conflits politiques internes du Venezuela.
Le chancelier Rodolfo Nin Novoa, ces derniers mois, a affirmé que « le Gouvernement a conservé fermement la direction recommandée par la prudence, la modération et le respect scrupuleux des lois internationales. »
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
Source en espagnol : Resumen Latinoamericano*, 6 de enero 2019.