lundi 28 janvier 2019

CHILI : «MASSACRE DE LA PLACE BULNES »


[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]

ELÍAS LAFERTTE DÉPOSE UNE OFFRANDE FLORALE À LA MÉMOIRE
DES VICTIMES DU «MASSACRE DE LA PLACE BULNES » AU CHILI
PHOTO  BIBLIOTHÈQUE DU CONGRÈS NATIONAL DU CHILI
 

75 ÈME ANNIVERSAIRE DU MASSACRE DE LA PLACE BULNES 
 1946 -28 JANVIER- 2021 
Le « massacre de la Place Bulnes » fut une tuerie survenue sur la place du même nom à Santiago du Chili, dans le centre civique de la capitale, le 28 janvier 1946, lors de l’administration du président radical Juan Antonio Ríos du Front populaire, qui, atteint d'un cancer, avait délégué ses fonctions au vice-président Alfred Duhalde Vásquez.
LA DÉPOUILLE DE RAMONA PARRA 
ET D'UNE AUTRE VICTIME À LA 
MORGUE DE L'HÔPITAL DES 
URGENCES DE SANTIAGO DU CHILI
PHOTO MEMORIA CHILENA
Duhalde Vásquez assume l’intérim le 17 janvier de cette année. Le même jour, au nord du pays commençait un conflit du travail, qui aurait des conséquences inopinées dans tout le Chili. Ce 17 janvier les travailleurs des usines de salpêtre Mapocho et Humberstone ont répondu à la hausse unilatérale des prix dans les épiceries des mines, en se déclarant en grève.

L'événement tragique s’est produit lors d'un meeting organisé par la Confédération de Travailleurs du Chili, en soutien aux travailleurs du salpêtre en grève.  Les carabiniers -police militarisée- a fait feu sur les manifestants en déclenchant une débandade et a fait six morts —Filomeno Chávez Villalobos, Alejandro Gutiérrez Álvarez, Roberto Adolfo Lisboa Caldera, Manuel López López,  Ramona Parra Alarcón et César René Tapia— et autour d’une centaine de blessés. Parmi les victimes se trouvait la jeune militante communiste Ramona Parra, devenue depuis l’icône de ces événements tragiques. 

Après cela, le Parti communiste du Chili s'est éloigné du gouvernement (ils avaient soutenu la candidature de Juan Antonio Ríos) : le ministre Eduardo Frei Montalva, qui avait le portefeuille des Travaux publics, a démissionné de son poste en signe de protestation.


SUR LE MÊME SUJET :