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"La terre a bougé", Campagne de mobilisation de l'organisation caritative Un techo para Chile
"Nous estimons qu'entre 60.000 et 70.000 logements d'urgence doivent être construits, un chiffre qui peut évoluer", a déclaré le père Felipe Berrios, fondateur de l'organisation caritative "Un techo para Chile" (Un toit pour le Chili), mandatée pour fournir 20.000 maisonnettes en bois aux sinistrés.
Les ministères chiliens de l'Intérieur et du Logement ne disposaient pas mercredi de chiffres de sans-abri sur l'ensemble du territoire, ou de logements nécessaires. Mais "le ministère avalise nos chiffres, car c'est nous qui sommes sur le terrain", a précisé le père Berrios.
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"Maintenant à toi de bouger", Campagne de mobilisation de l'organisation caritative Un techo para Chile
La presse chilienne a cité cette semaine une estimation du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) de l'ONU, pour lequel entre 70.000 et 120.000 Chiliens avaient besoin d'un toit d'urgence plus de deux semaines après la catastrophe.
Celle-ci a fait 497 morts formellement identifiés et au moins 200 disparus. Le coût aux infrastructures est estimé à ce jour à 30 milliards de dollars (21,8 milliards d'euros).
Par ailleurs, la région de la capitale Santiago a subi "plus de dégâts que ce qu'on pensait initialement", avec 5.000 logements détruits et 25.000 endommagés, a annoncé mercredi à la presse le préfet de la région, Fernando Echeverria.
Selon le préfet, 41.000 personnes au total ont été sinistrées dans la région de Santiago, comptant 6 millions d'habitants. Dans la région, 181 écoles ou collèges sont encore inutilisables et un hôpital demeure fermé.
Le ministre de l'Education, Joaquim Lavin, a pour sa part indiqué que le coût des dégâts aux infrastructures scolaires, à l'échelle du pays, devrait s'élever à 3 milliards de dollars.
Mais il maintient l'objectif d'une rentrée échelonnée de tous les élèves chiliens d'ici le 26 avril, soit avec un mois et demi de retard, même s'il reconnaît qu'il y aura "davantage de solutions d'urgence qu'on pensait".