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«Il y avait des rivières, de la pluie et des arbres en abondance. Cette découverte est une des plus surprenantes de ma carrière», a indiqué David Harwood de l’Université du Nebraska, un des scientifiques qui a participé au projet ANDRILL.
Ainsi, le 16 avril dernier, ces scientifiques ont présenté les résultats préliminaires de leurs recherches à l’assemblée de l’Union de géoscience européenne de Vienne. Depuis deux ans, ils ont récolté 30 M$ afin de mener à terme le projet ANDRILL qui consiste à extraire des carottes de glace de plus de 1200 mètres pour découvrir l’histoire climatique de l’Antarctique.
À la différence des autres études, qui pouvaient interpréter les 800 000 dernières années, ANDRILL a permis aux scientifiques de retourner il y a plus de 16 millions d’années.
«Nous avons toutes les pages de l’histoire, maintenant», a dit David Harwood.
Grâce à ces nouvelles données, les chercheurs peuvent maintenant confirmer que l’Antarctique n’a pas toujours été recouvert de glace. Ainsi, il y a 3,5 millions d’années par exemple, la glace aurait entièrement fondu sur le continent blanc, et ce, pour environ 200 000 ans, ce qui aurait fait augmenter le niveau des océans de dix mètres.
«Cette situation est arrivée alors que la température était de 3 ou 4 degrés plus élevée qu’aujourd’hui, en raison de la concentration du dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Ça ressemble à la situation que nous vivons aujourd’hui», a expliqué Tim Naish, un des dirigeants du projet à l’Institut des sciences de la géologie et du nucléaire en Nouvelle-Zélande.
Selon ces scientifiques, une augmentation de la température de 3 à 5 degrés de plus qu’aujourd’hui pourrait faire fondre entièrement la glace de l’Antarctique.
Ainsi, le 16 avril dernier, ces scientifiques ont présenté les résultats préliminaires de leurs recherches à l’assemblée de l’Union de géoscience européenne de Vienne. Depuis deux ans, ils ont récolté 30 M$ afin de mener à terme le projet ANDRILL qui consiste à extraire des carottes de glace de plus de 1200 mètres pour découvrir l’histoire climatique de l’Antarctique.
À la différence des autres études, qui pouvaient interpréter les 800 000 dernières années, ANDRILL a permis aux scientifiques de retourner il y a plus de 16 millions d’années.
«Nous avons toutes les pages de l’histoire, maintenant», a dit David Harwood.
Dr. David Harwood
Pas de glace Grâce à ces nouvelles données, les chercheurs peuvent maintenant confirmer que l’Antarctique n’a pas toujours été recouvert de glace. Ainsi, il y a 3,5 millions d’années par exemple, la glace aurait entièrement fondu sur le continent blanc, et ce, pour environ 200 000 ans, ce qui aurait fait augmenter le niveau des océans de dix mètres.
«Cette situation est arrivée alors que la température était de 3 ou 4 degrés plus élevée qu’aujourd’hui, en raison de la concentration du dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Ça ressemble à la situation que nous vivons aujourd’hui», a expliqué Tim Naish, un des dirigeants du projet à l’Institut des sciences de la géologie et du nucléaire en Nouvelle-Zélande.
Selon ces scientifiques, une augmentation de la température de 3 à 5 degrés de plus qu’aujourd’hui pourrait faire fondre entièrement la glace de l’Antarctique.