Selon la vice-ministre de la Santé, environ 700.000 Chiliens auront contracté la maladie d'ici à la disparition du virus dans le pays, que certains experts prévoient pour dans un mois. Mais une seconde vague de la maladie n'est pas à exclure. L'Etat a réagi avant même l'apparition des premiers cas en mai, en mettant en place des contrôles sanitaires à l'aéroport de Santiago. Dans la capitale, la population a été informée dès début juillet des précautions à prendre face à la maladie grâce à la mise en place d'un numéro de téléphone, à l'organisation de conférences et à la distribution de prospectus. L'état d'urgence sanitaire a ensuite été déclaré rapidement, et le gouvernement a débloqué 30 millions de dollars pour approvisionner les hôpitaux en antiviraux et engager du personnel médical supplémentaire. Seuls quelques écoles, collèges et lycées ont fermé quand des enfants sont tombés malades. La fête religieuse de La Tirana, qui rassemble chaque année, le 16 juillet, environ 200.000 pèlerins dans un village du nord du pays, a été annulée. Le gouvernement a décidé la semaine dernière d'acheter 6 millions de vaccins. Ils seront distribués gratuitement l'an prochain, aux personnels hospitaliers, aux femmes enceintes, aux enfants et aux personnes souffrant de maladies chroniques.