L’entreprise australienne BHP Billiton, qui détient 57% de Minera Escondida Limited pour l’exploitation de la plus grande mine de cuivre du monde, va devoir indemniser les pêcheurs chiliens de Antofogasta. La société australienne s’est rendue coupable de pollution après avoir déversé des déchets toxiques issus de son exploitation. La décision a été prise à la suite des nombreuses manifestations des pêcheurs du lieu-dit « La Caleta Coloso », courant septembre, qui ont notamment fait 3 blessés parmi les forces de l’ordre. Les pêcheurs protestaient contre les résidus et la rupture d’une canalisation de la mine qui a déversé du concentré de cuivre contaminant directement les eaux côtières. La société BHP Billiton avait déjà précédemment indemnisé les pêcheurs de la zone en versant à chacun 4.200 dollars .
185.000 dollars d’amende
Ce nouveau dérapage de l’exploitation minière va lui coûter 185.000 dollars à répartir, en cinq paiements, entre 200 familles. Si le président de l’un des syndicats de pêcheurs de « La Caleta Coloso », Henry Rodriguez, s’est déclaré satisfait de ce nouvel accord, le Gouverneur de la Province d’Antofogasta, Jorge Arangua, qui a officié comme médiateur dans ce conflit, a cependant souligné que le niveau de contamination, et donc de préjudice, n’avait pas été totalement déterminé. Le Gouverneur attend les résultats, prévus pour cette fin d’année, des études d’impacts réalisées par la Commission Régionale de l’Environnement. Les autorités chiliennes se montrent d’autant plus pointilleuses que la société BHP Billiton a été impliquée dans des situations similaires au Pérou où elle exploite également des mines.
185.000 dollars d’amende
Ce nouveau dérapage de l’exploitation minière va lui coûter 185.000 dollars à répartir, en cinq paiements, entre 200 familles. Si le président de l’un des syndicats de pêcheurs de « La Caleta Coloso », Henry Rodriguez, s’est déclaré satisfait de ce nouvel accord, le Gouverneur de la Province d’Antofogasta, Jorge Arangua, qui a officié comme médiateur dans ce conflit, a cependant souligné que le niveau de contamination, et donc de préjudice, n’avait pas été totalement déterminé. Le Gouverneur attend les résultats, prévus pour cette fin d’année, des études d’impacts réalisées par la Commission Régionale de l’Environnement. Les autorités chiliennes se montrent d’autant plus pointilleuses que la société BHP Billiton a été impliquée dans des situations similaires au Pérou où elle exploite également des mines.