Le trafic avait été révélé pendant les conflits dans les Balkans, alors que les Nations unies avaient interdit la vente d'armes à la Croatie. En décembre 1991, la police hongroise avait intercepté 11 tonnes d'armes dans une cargaison étiquetée "aide humanitaire". La vente avait probablement été autorisée par le général Pinochet, toujours à la tête de l'armée après la fin de sa dictature en 1990.
Le colonel Geraldo Huber, qui supervisait l'achat des armes à la fabrique, avait trouvé la mort peu après avoir révélé le scandale. Il n'avait pas écouté les avertissements. Sa tête avait été éparpillée par un tir de fusil automatique, une mort qualifiée de suicide par les enquêteurs, avant qu'un tribunal civil ne rouvre le dossier treize ans plus tard.
Un général et un colonel, tous deux retraités, ont été condamnés à deux ans de prison pour meurtre et conspiration, mais on ignore toujours le nom du tueur. AP
Le colonel Geraldo Huber, qui supervisait l'achat des armes à la fabrique, avait trouvé la mort peu après avoir révélé le scandale. Il n'avait pas écouté les avertissements. Sa tête avait été éparpillée par un tir de fusil automatique, une mort qualifiée de suicide par les enquêteurs, avant qu'un tribunal civil ne rouvre le dossier treize ans plus tard.
Un général et un colonel, tous deux retraités, ont été condamnés à deux ans de prison pour meurtre et conspiration, mais on ignore toujours le nom du tueur. AP