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La présidente Michelle Bachelet a signé, en présence de familles des victimes, le décret créant la «Journée nationale de l'exécuté politique» le vendredi 30 octobre 2009. Photo Marcelo Agost
La présidente Michelle Bachelet a signé, en présence de familles des victimes, le décret créant la «Journée nationale de l'exécuté politique» le vendredi 30 octobre 2009. Photo Marcelo Agost
La présidente socialiste Michelle Bachelet a signé, en présence de familles des victimes, le décret créant la Journée de l'executé, qui vient s'ajouter à une «Journée du détenu et disparu» célébrée le 30 août qu'elle avait instaurée il y a deux ans. Ce nouveau jour d'hommage doit aider à «préserver la mémoire de ce qui arriva à notre société, pour que les nouvelles générations assimilent les leçons de l'histoire et prennent l'engagement moral d'empêcher que les mêmes erreurs, les mêmes horreurs se produisent de nouveau», a déclaré Mme Bachelet.
La dictature du général Pinochet laissa plus de 3.000 morts ou disparus. Le père de la présidente, Alberto Bachelet, un général proche du président renversé Salvador Allende, fut torturé et mourut en prison. Mme Bachelet elle-même et sa mère furent détenues et torturées par la police secrète, avant de prendre le chemin de l'exil. Le mandat de la présidente chilienne arrive à échéance le 11 mars prochain.
Son gouvernement est le quatrième consécutif de centre gauche depuis la fin de la dictature. A l'élection présidentielle de décembre, la droite chilienne a toutes les chances de revenir pour la première frois au pouvoir par les urnes depuis 51 ans, selon les sondages.
La dictature du général Pinochet laissa plus de 3.000 morts ou disparus. Le père de la présidente, Alberto Bachelet, un général proche du président renversé Salvador Allende, fut torturé et mourut en prison. Mme Bachelet elle-même et sa mère furent détenues et torturées par la police secrète, avant de prendre le chemin de l'exil. Le mandat de la présidente chilienne arrive à échéance le 11 mars prochain.
Son gouvernement est le quatrième consécutif de centre gauche depuis la fin de la dictature. A l'élection présidentielle de décembre, la droite chilienne a toutes les chances de revenir pour la première frois au pouvoir par les urnes depuis 51 ans, selon les sondages.