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MEMBRES DES COMMUNAUTES MAPUCHE EN CONFLIT AVEC LES EXPLOITANTS FORESTIERS CONDAMNES A DES LOURDES PEINES DE PRISON, MARS 2011. PHOTO FELIPE IGNACIO GONZÁLEZ
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Les Mapuches, première minorité indigène du pays (700.000 personnes, quelque 6% de la population chilienne), réclament la restitution de terres « ancestrales » prises par l'État à la fin du 19ème siècle dans leur fief de la région de l'Araucanie, dans le sud chilien. Leurs actions parfois violentes ont conduit leurs dirigeants en prison.
FUNÉRAILLES DU DIRIGEANT MAPUCHE JAIME MENDOZA COLLIA, TUÉ PAR LA POLICE ANTI ÉMEUTE EN AOÛT 2009. TEMUCO, LE 13 AOÛT 2009. PHOTO AFP |
Elle a notamment qualifié d'«erreur» l'application de la loi antiterroriste à leur encontre. Cette loi date de la dictature d'Augusto Pinochet (1973-1990) et prévoit des peines beaucoup plus sévères que la législation ordinaire tout en compliquant l'exercice de la défense des accusés.
Dans un cadre ne permettant aucun dialogue entre les candidats et avec un temps limité pour chacun des participants, l'ex-présidente socialiste a également affirmé que les inégalités de la société chilienne avaient été la raison de son retour en politique, après trois ans passés à New York, à la tête de l'ONU Femmes.
Sa principale rivale, la candidate de la droite Evelyn Matthei, issue d'un Parti pinochétiste et qui obtient 22% dans les sondages, a déclaré de son côté que les Chiliens «se sentent fiers de ce qui a été accompli dans le pays» ces dernières années.
L'ex-ministre du Travail du premier président de droite du pays depuis le retour à la démocratie, Sebastian Piñera, a par ailleurs accusé sa rivale d'avoir rempli seulement deux ou trois des 10 promesses qu'elle avait faites lors de son mandat précédente.
FRANCO PARISI POPULISTE DE DROITE, IL SE PRÉSENTE COMME PROFESSEUR UNIVERSITAIRE. FRANCO ALDO PARISI FERNÁNDEZ (NÉ LE 25 AOÛT 1967À SANTIAGO DU CHILI), INGÉNIEUR COMERCIAL IL DEVIENT AVEC SON FRÈRE ANTONINO ANIMATEUR TÉLÉ DES PROGRAMMES DE VULGARISATION SUR L'ÉCONOMIE. EN 2012 A LANCÉ SA CANDIDATURE À L'ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DE 2013, IDÉOLOGIQUEMENT IL EST DÉFINI COMME SOCIAL-LIBÉRAL.
«Il y a derrière cela un objectif politique afin de détourner (l'électorat). Laissons la justice se prononcer», a-t-il lancé.
Le réalisateur Marco Enriquez-Ominami, ancien député du Parti socialiste, est crédité pour sa part de 7% d'intentions de vote.
Sont également dans la course l'économiste de gauche Marcel Claude, l'écologiste Alfredo Sfeir, la militante sociale Roxana Miranda, l'indépendant Tomas Jocelyn Holt, ex-député de la démocratie chrétienne, de même que Ricardo Israel, soutenu par le Parti régionaliste indépendant.