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Bien qu’il n’ait pas lui-même été accusé, au moins trois victimes d’abus sexuels affirment qu’il était présent lorsqu’ils ont été agressés par le révérend Fernando Kardima dans les années 1980 et 1990.
Cette nomination a été suivie de près par des victimes, des groupes de défense et des députés, qui la considèrent comme un test pour le pape François, qui a promis d’agir sur les représentants du clergé qui commettent des abus sexuels.
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Une victime présente samedi, un journaliste de 51 ans, a affirmé qu’il tenait le pape responsable.
M. Barros a longtemps refusé de commenter publiquement les allégations qui pesaient contre lui. Il a toutefois envoyé une lettre aux prêtres du diocèse, lundi, disant qu’il ne savait pas que Karadima abusait de jeunes garçons au moment des crimes.
Le pape a confirmé sa décision de nommer M. Barros évêque récemment. Plus de 1300 fidèles d’Osorno, quelque 30 prêtres du diocèse et 51 des 120 membres du Congrès chilien ont écrit au pape François pour lui demander de résilier sa nomination.
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En 2011, une enquête du Vatican a mené à la condamnation de Karadima, l’un des prêtres les plus connus du Chili, à une vie cloîtrée dans «la pénitence et la prière». Il est maintenant âgé de 84 ans.
Les accusations criminelles contre lui ont été rejetées en raison du délai de prescription expiré.