S'a maison a été emportée par les eaux dans la nuit de lundi à mardi, comme la majorité des logements du petit village minier, situé près de la ville de Copiapo, à 800 kilomètres au nord de Santiago.
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VÍCTOR ZAMORA, LE MINEUR DES « 33 » QUI A TOUT PERDU AVEC LA TEMPÊTE CAPTURE D'ÉCRAN TV CANAL 13 |
« Nous n'avons plus rien, mais entre voisins nous essayons de nous entraider », a ajouté ce mineur, qui, en octobre 2010, avait été le quatorzième à être sorti de la mine de San José, où il était coincé avec 32 collègues depuis 69 jours, à plus de 600 mètres de profondeur.
Un éboulement souterrain, le 5 août 2010, avait pris au piège 32 mineurs chiliens et un bolivien.
Ces derniers avaient passé les 17 premiers jours sans le moindre contact avec l'extérieur, dans la pénombre et en rationnant de maigres vivres, avant un contact établi le 22 août avec la surface. Une opération titanesque pour leur sauvetage avait alors été lancée, qui captiva le monde entier et coûta quelque 22 millions de dollars.
Victor Zamora, qui n'a pas retrouvé de travail fixe depuis la mésaventure de 2010, vit désormais d'une faible pension que lui verse le gouvernement.
Dix personnes sont mortes et dix-neuf ont disparu dans ces inondations qui ont frappé la région chilienne d'Atacama, qui compte le désert le plus aride de la planète, a déclaré samedi la présidente chilienne Michelle Bachelet, évoquant un spectacle de « désolation ».