[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]
MARIE EMMANUELLE VERHOEVEN. LA PRESSE CHILIENNE EN A FAIT UNE «COMMANDANTE» |
Une des conseils de la Française, Ramni Taneja, a déclaré à l’Agence France-Presse que cette décision était un « gros coup » pour sa cliente. « Cela signifie que la procédure d’extradition va pouvoir suivre son cours. C’est dévastateur pour elle.
Appel à la communauté internationale
Dans un communiqué, Mme Taneja et sa collaboratrice, Clémence Witt, se disent «profondément choquées » que l’Inde ait pu donner suite à une demande « dont le caractère politique ne fait aucun doute et qui est dépourvue de tout fondement juridique ». Elles font par ailleurs part de leurs inquiétudes quant au maintien en prison de Marie-Emmanuelle Verhoeven.
[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]
«Dès le 21 septembre 2015, la Haute Cour de justice de New Delhi avait jugé que son placement en détention provisoire était illégal », insistent-elles, avant d’appeler « la communauté internationale à se mobiliser ». La Cour suprême du pays avait déjà rejeté en novembre une demande de liberté provisoire.
[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]
JAIME GUZMÁN ÉTAIT SÉNATEUR UDI ÉLU AVEC UNE TRÈS FAIBLE VOTATION |
Marie-Emmanuelle Verhoeven, surnommée «Comandante Ana», est soupçonnée d’être la sixième tête du FPMR, que le juge chargé de l’affaire Guzman considère aujourd’hui comme le cerveau de l’assassinat.
Elle avait déjà été arrêtée en janvier 2014 à l’aéroport de Hambourg, en Allemagne, à la demande de la justice chilienne, puis libérée en juin 2014.