vendredi 12 janvier 2018

PINOCHET UNE LONGUE TRAQUE

 
PINOCHET UNE LONGUE TRAQUE 

1998

12 janvier. La secrétaire générale du Parti communiste chilien, Gladys Marin, dépose la première plainte contre le dictateur, pour la disparition de son époux, qu'enregistre le juge Juan Guzman Tapia.

22 septembre. Augusto Pinochet arrive à Londres pour des examens médicaux. Le 16 octobre, il est arrêté à la demande du juge espagnol Baltazar Garzon, qui a entamé une procédure d'extradition.

28 octobre. La Haute Cour de justice de Londres invalide le mandat d'arrêt, accordant l'immunité à Pinochet en tant qu'ancien chef d'État. Le 25 novembre, la chambre des Lords refuse l'immunité.

1999

8 octobre. La justice britannique autorise l'extradition vers l'Espagne. Le 14, le gouvernement chilien demande la libération du sénateur à vie pour raisons de santé.

2000 

5 janvier. Les examens de santé sont effectués.

11 janvier. Jack Straw, ministre de l'Intérieur britannique, remet en cause l'extradition, invoquant la mauvaise santé de Pinochet.

2 mars. John Straw confirme sa décision d'interrompre la procédure d'extradition. Le dictateur embarque pour le Chili.

3 mars. Pinochet est accueilli, à l'aéroport, avec les honneurs militaires. Le juge Guzman Tapia ordonne que soient pratiqués des examens médicaux.

5 mars. Le président Lagos, nouvellement élu, dit qu'il " ne pardonnera pas à Pinochet ".

22 mars. Une enquête montre que 57 % des Chiliens pensent que Pinochet doit être jugé.

25 avril. Après plusieurs renvois, débute le procès pour la levée d'immunité parlementaire du sénateur à vie.

11 mai. Dépôt de la centième plainte contre Pinochet.

27 mai. Pour 57 % des Chiliens interrogés, Pinochet est coupable de violations des droits de l'homme.

5 juin. La cour d'appel lève l'immunité du dictateur par 13 voix contre 9.

9 juin. La défense fait appel devant la Cour suprême.

11 juillet. Les avocats de Pinochet demandent de nouveaux examens médicaux. Le 25, par 11 voix contre 9, la Cour suprême rejette la requête.

1er août. La Cour décide de reporter la publication de l'arrêté. Différentes sources annoncent, dans les jours qui suivent, que la levée d'immunité a été votée par 11 voix contre 9 - certaines font état d'une marge, plus ample, de 14 contre 6.