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DES MIGRANTS PATIENTENT AU STADE VICTOR JARA À SANTIAGO DU CHILI POUR LÉGALISER LEUR STATUT AUPRÈS DES AUTORITÉS MIGRATOIRES CHILIENNES, LE 23 AVRIL 2018 / AFP/ARCHIVES |
Santiago du Chili - Quelque 2.000 étrangers en situation irrégulière au Chili, ayant des antécédents judiciaires ou purgeant une peine de prison, seront expulsés d'ici la fin de l'année, a annoncé lundi le gouvernement du président de droite, Sebastian Piñera.L'express avec l'AFP
L'EXPULSION DES ÉTRANGERS DANS LA RÉGION DE TARAPACÁ AU CHILI |
"Effectivement, nous envisageons environ 2.000 expulsions de notre pays, d'ici la fin de l'année, d'étrangers ayant commis des délits", a indiqué Cecilia Pérez, porte-parole du gouvernement.
La première étape du plan visera les étrangers qui, après avoir purgé une peine de prison, n'ont pas été expulsés du pays. Puis, les migrants incarcérés seront expulsés du Chili dès leur sortie de prison, a-t-elle expliqué.
Enfin, seront expulsés les migrants n'ayant pas intégré le processus de régularisation lancé en avril, auquel participent plus de 140.000 étrangers, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur.
Les autorités espèrent que 200.000 étrangers s'inscriront à ce programme avant sa fin prévue le 22 juillet.
Mme Pérez a assuré que le Chili garde "les portes ouvertes à tous les étrangers qui viennent contribuer à notre pays, qui veulent avoir de meilleures opportunités de vie. Mais pas à ceux qui ont commis des délits dans leur pays ou qui veulent en commettre dans le nôtre".
Les Vénézuéliens et les Haïtiens sont les communautés ayant le plus augmenté leur flux migratoire vers le Chili ces dernières années.