samedi 10 août 2019

CHILI : L’ANNONCE D’UNE MANIFESTATION ARMÉE CONTRE LES IMMIGRANTS SÈME LA PANIQUE PARMI LES HAÏTIENS

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SEBASTIÁN IZQUIERDO « FACHO PAUVRE »
LEADER D'UN GROUPUSCULE D'EXTRÊME DROITE
Vendredi 9 août 2019 ((rezonodwes.com))– Des organisations d’extrême-droite, dont le Mouvement Social Patriotique (qualifié de néo-nazi par les médias chiliens), ont annoncé une marche contre les immigrants sous le thème « Nous avons toujours une patrie »
REZONODWES
Le but de cette marche, prévue pour dimanche 11 août en milieu de journée à Santiago et dans les principales villes du pays, est d’exprimer le rejet, basé sur des logiques racistes, des membres de certains mouvements fascistes locaux à l’arrivée de personnes de certaines nationalités – principalement des Haïtiens.

L’un des dirigeants du mouvement du capitalisme révolutionnaire, Sebastián Izquierdo, a demandé aux éventuels participants de venir avec leurs armes afin de se défendre et défendre le pays.

Cette déclaration a révolté les consciences et semé la panique, particulièrement dans la communauté haïtienne du Chili. Cela a amené les autorités de la ville de Santiago du Chili a refuser l’autorisation de rassemblement aux initiateurs de cette marche contre les immigrés.

« Nous pensons que cette marche ne remplit pas les conditions pour garantir la protection de nos citoyens », a déclaré la mairesse de la capitale chilienne, Karla Rubilar, lors d’une conférence de presse.

C’est pourquoi « nous avons pris la décision de rejeter la demande de cette marche », a ajouté l’autorité régionale.

Le refus de marcher a été annoncé quelques heures après une interview du président Sebastián Piñera, déclarant que derrière ces politiques, il y avait parfois des sentiments de haine, de xénophobie et de violence.

« Nous ne voulons pas de cela au Chili. S’il y a quelque chose indiquant que cela pourrait être violent, je pense que cela ne devrait pas se produire», a déclaré Piñera, évoquant la politique de son gouvernement en matière de migration et notant que «  » toutes les personnes arrivant à la frontière chilienne n’ont pas le droit entrer au Chili ».





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