mercredi 26 février 2020

LE DESSIN DU JOUR.ASSANGE, SYMBOLE DE LA LIBERTÉ D’INFORMER

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DESSIN MICHAEL KOUNTOURIS

L’audience d’extradition visant le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, s’est ouverte lundi 24 février à Londres. Ses soutiens demandent sa libération et contestent le transfert du lanceur d’alerte vers les États-Unis.
Courrier international.
#FreeAssange : signez contre l’extradition de Julian Assange vers les États-Unis !”, affiche sur son site Reporters sans frontières. L’ONG n’est pas la seule à s’opposer à la possible extradition du fondateur de WikiLeaks. 

Le 22 février, “plusieurs centaines de personnes ont manifesté à Londres pour demander sa libération”, souligne The Independent. Parmi les personnalités présentes, l’ancien ministre grec Yanis Varoufakis et le chanteur des Pink Floyd Roger Waters. Une cause qui a également inspiré le dessinateur grec Kountouris.

 Accusé d’“espionnage” pour avoir, au début des années 2010, permis la divulgation de documents gouvernementaux classés confidentiels, Julian Assange, de nationalité australienne, encourt jusqu’à 175 ans de prison aux États-Unis. Pour la justice américaine, la publication par le site WikiLeaks de documents secrets contenant des informations sensibles aurait nui à certaines personnes et mis en danger des sources ayant informé l’armée et la diplomatie américaine. Dix-huit chefs d’accusation sont ainsi retenus à l’encontre d’Assange.

Si la justice britannique accepte d’extrader le lanceur d’alerte, il sera jugé aux États-Unis en vertu de l’Espionage Act, une loi extrêmement dure. Le quotidien britannique prévient : “Le fondateur de WikiLeaks présente ‘un risque élevé de suicide’ en cas d’extradition, ont avancé ses avocats lors de l’audition.” En attendant, son procès à Londres doit durer plusieurs semaines.

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ILLUSTRATION 
BEN HEINE