Depuis le retour de la démocratie au Chili en 1990, jamais aucun membre d'un gouvernement n'avait été sanctionné de la sorte par le parlement de Santiago. Le Sénat a désormais 30 jours pour statuer sur le cas de Yasna Provoste et trancher sur son avenir à la tête du ministère de l'Education.
Aucune procédure judiciaire n'a été ouverte à l'encontre de la ministre mais les députés ont préféré agir de manière préventive, au cas où celle-ci serait amenée dans les prochaines semaines à répondre aux questions de la justice chilienne.
Yasna Provoste avait été nommée à son poste en juillet 2006 par la présidente Michelle Bachelet à la suite de violentes manifestations estudiantines qui avaient agité le pays.