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José María Aznar au Chili. Photo José Miguel Pérez
La présidence chilienne a réagi vertement aux propos d'Aznar, qui lors d'une rencontre publique avec l'equipe de campagne du candidat de droite Sebastien Pinera, l'avait qualifié de «grand ami, et futur président» du Chili. «Je suis convaincu qu'il sera le prochain président et que le Chili aura en lui un grand président», avait ajouté le premier ministre conservateur (1996-2004) d'Espagne, misant avec l'élection de Pinera sur une alternance «positive avec un effet contagieux» en Amérique latine.
Le candidat (démocrate-chrétien) de la coalition de centre gauche au pouvoir, l'ex-président Eduardo Frei, a lui aussi rappelé Aznar à l'ordre.
Pinera, un homme d'affaires de 59 ans, battu par la socialiste Michelle Bachelet au 2e tour de 2005, est cette fois favori des sondages pour le scrutin de décembre, qui pourrait voir la droite briser l'hégémonie de la coalition de centre gauche gouvernant à Santiago depuis la fin de la dictature il y a 20 ans.
Un autre candidat, l'indépendant ex-socialiste Marco Enriquez-Ominami, avec environ 15 % des intentions de vote, pourrait jouer un rôle clef au 2e tour.
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José María Aznar au Chili. Photo José Miguel Pérez
«Ce sont les Chiliens qui décident qui est président du Chili, et quand les Chiliens voudront changer l'orientation du pays, ce sont eux qui le diront, et personne d'autre», a commenté une porte-parole de la présidence.Le candidat (démocrate-chrétien) de la coalition de centre gauche au pouvoir, l'ex-président Eduardo Frei, a lui aussi rappelé Aznar à l'ordre.
Pinera, un homme d'affaires de 59 ans, battu par la socialiste Michelle Bachelet au 2e tour de 2005, est cette fois favori des sondages pour le scrutin de décembre, qui pourrait voir la droite briser l'hégémonie de la coalition de centre gauche gouvernant à Santiago depuis la fin de la dictature il y a 20 ans.
Un autre candidat, l'indépendant ex-socialiste Marco Enriquez-Ominami, avec environ 15 % des intentions de vote, pourrait jouer un rôle clef au 2e tour.