M. Frei, un démocrate-chrétien président de 1994 à 2000 et candidat de la coalition de centre-gauche au pouvoir, a évoqué un soupçon de délit d'initiés concernant une prise de participation de M. Piñera en 2006 dans la compagnie aérienne chilienne LAN, dont l'homme d'affaires milliardaire est actionnaire.
M. Frei a évoqué un rapport de l'ONG Transparency International qui cite son rival et s'est demandé si "une personne qui aspire à la présidence peut figurer dans un rapport de Transparency" International sur des pratiques de corruption.
M. Piñera s'est insurgé contre "une accusation irresponsable et qui ne dit pas la vérité. Je n'ai jamais usé de délits d'initiés, personne ne m'en a accusé, et j'espère qu'il va s'excuser", a-t-il lancé dans le plus vif échange du débat de 90 minutes, aux côtés de deux autres candidats.
M. Piñera avait été condamné en 2007 à payer une amende de 670.000 dollars par l'autorité des marchés qui l'accusait de délit d'initiés après qu'il eu acheté des actions de LAN, la veille de la publication par l'entreprise d'une hausse de 31% de ses bénéfices qui avait fait monter la valeur des actions.
Mais l'interprétation très stricte de l'autorité régulatrice avait été controversée. M. Piñera avait dénoncé à l'époque une persécution politique.
L'entrepreneur de 59 ans, battu à la présidentielle de 2005 par la socialiste Michelle Bachelet, est cette fois favori des sondages pour l'élection du 13 décembre avec entre 37 et 40% des intentions de vote, contre 27 à 30% pour Frei, et 15 à 17% pour l'indépendant ex-socialiste Marco-Enriquez Ominami, selon les sondages.
M. Frei a évoqué un rapport de l'ONG Transparency International qui cite son rival et s'est demandé si "une personne qui aspire à la présidence peut figurer dans un rapport de Transparency" International sur des pratiques de corruption.
M. Piñera s'est insurgé contre "une accusation irresponsable et qui ne dit pas la vérité. Je n'ai jamais usé de délits d'initiés, personne ne m'en a accusé, et j'espère qu'il va s'excuser", a-t-il lancé dans le plus vif échange du débat de 90 minutes, aux côtés de deux autres candidats.
M. Piñera avait été condamné en 2007 à payer une amende de 670.000 dollars par l'autorité des marchés qui l'accusait de délit d'initiés après qu'il eu acheté des actions de LAN, la veille de la publication par l'entreprise d'une hausse de 31% de ses bénéfices qui avait fait monter la valeur des actions.
Mais l'interprétation très stricte de l'autorité régulatrice avait été controversée. M. Piñera avait dénoncé à l'époque une persécution politique.
L'entrepreneur de 59 ans, battu à la présidentielle de 2005 par la socialiste Michelle Bachelet, est cette fois favori des sondages pour l'élection du 13 décembre avec entre 37 et 40% des intentions de vote, contre 27 à 30% pour Frei, et 15 à 17% pour l'indépendant ex-socialiste Marco-Enriquez Ominami, selon les sondages.