Cette "Carte spéciale visiteurs" (TEV) devra être remplie à l'embarquement à l'aéroport de Santiago du Chili, le seul à desservir Rapa Nui, le nom polynésien de l'île de Pâques.
"L'initiative ne vise pas a restreindre l'accès", a assuré le vice-ministre de l'Intérieur Patricio Rosende. "Mais nous voulons améliorer l'information sur les visiteurs de l'île, afin de pouvoir à l'avenir mieux ordonner la croissance de la population".
La carte est une des mesures arrêtées lors de récentes négociations entre le gouvernement et les autorités îliennes, après le blocage de l'île pendant 48 heures à la mi-août. Des autochtones avaient immobilisé l'aéroport pour réclamer des garde-fous à la durée de séjour des touristes et à l'immigration.
Les moins de 5.000 habitants de l'îlot s'inquiètent des flux croissants vers leur bout de paradis perdu à 3.500 km des côtes chiliennes. Chaque année 50.000 touristes visitent ses plages, ses paysages volcaniques et ses célèbres Moai, statues géantes de pierre.
Pour les îliens, ces flux mettent en péril l'écosystème fragile et le patrimoine de l'île, et contribuent à une hausse de la délinquance, importée, selon eux, par des Chiliens du continent.
Une autre mesure convenue avec le gouvernement est un plus strict contrôle des antécédents judiciaires des visiteurs chiliens. Une autre, à l'étude, pourrait porter sur le statut de l'île, en vue de limiter le droit de résidence permanente des Chiliens du continent.
"L'initiative ne vise pas a restreindre l'accès", a assuré le vice-ministre de l'Intérieur Patricio Rosende. "Mais nous voulons améliorer l'information sur les visiteurs de l'île, afin de pouvoir à l'avenir mieux ordonner la croissance de la population".
La carte est une des mesures arrêtées lors de récentes négociations entre le gouvernement et les autorités îliennes, après le blocage de l'île pendant 48 heures à la mi-août. Des autochtones avaient immobilisé l'aéroport pour réclamer des garde-fous à la durée de séjour des touristes et à l'immigration.
Les moins de 5.000 habitants de l'îlot s'inquiètent des flux croissants vers leur bout de paradis perdu à 3.500 km des côtes chiliennes. Chaque année 50.000 touristes visitent ses plages, ses paysages volcaniques et ses célèbres Moai, statues géantes de pierre.
Pour les îliens, ces flux mettent en péril l'écosystème fragile et le patrimoine de l'île, et contribuent à une hausse de la délinquance, importée, selon eux, par des Chiliens du continent.
Une autre mesure convenue avec le gouvernement est un plus strict contrôle des antécédents judiciaires des visiteurs chiliens. Une autre, à l'étude, pourrait porter sur le statut de l'île, en vue de limiter le droit de résidence permanente des Chiliens du continent.