L'exécutif s'est également engagé à nettoyer les zones proches de la ville d'Arica, à plus de 2.000 km au nord de la capitale Santiago, où ont été entreposées 20.000 tonnes de déchets toxiques en provenance de Suède il y a 25 ans, pendant la dictature d'Augusto Pinochet (1973-1990).
Beaucoup d'enfants figurent parmi les personnes contaminées, qui disent souffrir d'intenses maux de tête, de douleurs articulaires, d'inflammations des gencives ou encore de lésions cutanées. Certains jeunes présentent aussi des tâches sur les bras.
Les habitants évoquent également des problèmes d'expression, d'apprentissage ou de mémorisation qui correspondent aux symptômes généralement associés à ce type de pollution.
Des médecins vont prendre en charge quelque 1.800 familles qui ont habité pendant des années près des zones contaminées.
"La détection, le contrôle et le traitement des maladies provoquées (par la pollution) sont pris en charge", a déclaré la ministre de l'Environnement, Ana Lya Uriarte.
"La population affectée représente environ 12.000 personnes", a-t-elle ajouté.
En décembre 1993, l'entreprise chilienne Promel avait abandonné ces déchets, importés une dizaine d'années plus tôt, en affirmant que leur recyclage n'était pas rentable.
Avec l'accroissement de la population, la ville d'Arica, située à la frontière avec le Pérou, s'est étendue et des logements sociaux ont été construits près de l'ancien parc industriel abandonné.
Les habitants de ces quartiers vont également être relogés, a précisé la ministre.
Beaucoup d'enfants figurent parmi les personnes contaminées, qui disent souffrir d'intenses maux de tête, de douleurs articulaires, d'inflammations des gencives ou encore de lésions cutanées. Certains jeunes présentent aussi des tâches sur les bras.
Les habitants évoquent également des problèmes d'expression, d'apprentissage ou de mémorisation qui correspondent aux symptômes généralement associés à ce type de pollution.
Des médecins vont prendre en charge quelque 1.800 familles qui ont habité pendant des années près des zones contaminées.
"La détection, le contrôle et le traitement des maladies provoquées (par la pollution) sont pris en charge", a déclaré la ministre de l'Environnement, Ana Lya Uriarte.
"La population affectée représente environ 12.000 personnes", a-t-elle ajouté.
En décembre 1993, l'entreprise chilienne Promel avait abandonné ces déchets, importés une dizaine d'années plus tôt, en affirmant que leur recyclage n'était pas rentable.
Avec l'accroissement de la population, la ville d'Arica, située à la frontière avec le Pérou, s'est étendue et des logements sociaux ont été construits près de l'ancien parc industriel abandonné.
Les habitants de ces quartiers vont également être relogés, a précisé la ministre.