vendredi 20 mars 2020

LE COVID-19 CONTRAINT À REPORTER LE PROCESSUS ÉLECTORAL AU CHILI

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DESSIN ALEN LAUZAN
Santiago du Chili, 20 mars 2020 (Prensa Latina) L’ensemble du spectre politique du Chili a décidé hier de déplacer complètement le calendrier électoral prévu pour les prochains mois dans le pays, suite à l’expansion de la pandémie provoquée par le SRAS-cov-2.
« LA DISTANCE SOCIALE »
DESSIN ALEN LAUZAN
C’est pourquoi le plébiscite historique du 26 avril aura lieu à titre provisoire le 25 octobre, les primaires pour les maires et les gouverneurs régionaux le 29 novembre et les élections des gouverneurs, maires, conseillers et constituants sont désormais programmés pour le 4 avril 2021.

La nouvelle présidente du Sénat, Adriana Muñoz, a informé de ce changement de dates après avoir rencontré les dirigeants de tous les partis politiques au siège du Congrès National dans cette capitale.

En évaluant ces décisions, le président du Parti socialiste, Alvaro Elizalde a affirmé que la santé de la population est au-dessus de tout et a souligné que la situation actuelle exige d’agir avec un sens des responsabilités et de prendre des mesures pour que le plébiscite concernant une nouvelle constitution se fasse dans les conditions appropriées.

Le président du Parti communiste, Guillermo Teillier, a estimé que la protection de la santé de la population exigeait de changer les dates et a souligné que le processus constitutif se poursuit avec la reprogrammation du calendrier.

Carlos Maldonado, président du Parti radical, a expliqué que l’important est que cette date soit une date où la population se prononce sans problème, qu’elle puisse se rendre aux urnes une fois tous les risques passés.

Camilo Lagos, leader du Parti progressiste, a souligné que 'la nouvelle constitution est inévitable, la pandémie et ses impacts sur la santé peuvent être évités ou atténués, c’est pourquoi les progressistes ont proposé de reporter le plébiscite et l’ensemble du processus électoral de cette année dans un délai raisonnable'.

Toutefois, avant la réunion des dirigeants des partis politique, la présidente de l’ordre des médecins, Izkia Siches, a indiqué que l’accord devrait être révisé un ou deux mois avant la date du plébiscite afin d’évaluer s’il peut effectivement être mis en œuvre comme prévu.