A l'issue d'un déjeuner de travail à l'Elysée, les deux présidents ont publié une "déclaration conjointe" dans ce sens, constituant "une feuille de route de la relation franco-chilienne". Sarkozy et Piñera se sont notamment accordés sur "l'importance de disposer d'un système multilatéral efficace", de "réformer le Conseil de sécurité afin de le rendre plus représentatif", ou encore d'une "nouvelle architecture internationale" pour "un meilleur développement de toutes les régions du monde".
Autres points d'accord: un "appui" commun au processus de Copenhague (concernant notamment les forêts ou les questions de technologie), à une future organisation mondiale de l'environnement, à la lutte contre la pauvreté...
"La France entend associer étroitement le Chili, président du groupe de Rio (ndlr les pays d'Amérique latine et des Caraïbes) à la préparation du G20" dont elle prendra la présidence pour une année en novembre. " Les deux présidents se concerteront notamment sur les questions de volatilité des prix des matières premières et des financements innovants du développement", ajoute-t-on.
Sarkozy et Piñera ont décidé qu'un "point d'étape" serait fait "dans un délai d'un an pour juger de l'avancement des engagements retenus" dans la feuille de route. Le président chilien a également profité de sa visite pour offrir au chef de l'Etat un fragment de roche de la mine de San José, dans laquelle trente-trois mineurs ont été bloqués pendant plus de deux mois, à 600 mètres sous terre, avant d'être tous sauvés.
En outre, selon l'Elysée, Sebastian Piñera a offert au président Sarkozy le fac-similé d'un message daté du 22 août, griffonné en rouge par l'un des mineurs: "Estamos bien en el refugio, los 33" (Nous allons bien, les 33, dans le refuge). Ce bout de papier a été le premier contact établi entre les mineurs et l'extérieur.
Le premier ministre, Francois Fillon, a reçu le président chilien en fin de journée, à Matignon. Ils sont "convenus de tout mettre en oeuvre pour renforcer les relations bilatérales", notamment dans les secteurs de "l'énergie, de la défense et des transports", jugés "prioritaires", selon un communiqué de Matignon. Ils se sont également entendus pour "développer la coopération bilatérale" dans l'enseignement supérieur et la recherche.
Autres points d'accord: un "appui" commun au processus de Copenhague (concernant notamment les forêts ou les questions de technologie), à une future organisation mondiale de l'environnement, à la lutte contre la pauvreté...
"La France entend associer étroitement le Chili, président du groupe de Rio (ndlr les pays d'Amérique latine et des Caraïbes) à la préparation du G20" dont elle prendra la présidence pour une année en novembre. " Les deux présidents se concerteront notamment sur les questions de volatilité des prix des matières premières et des financements innovants du développement", ajoute-t-on.
Sarkozy et Piñera ont décidé qu'un "point d'étape" serait fait "dans un délai d'un an pour juger de l'avancement des engagements retenus" dans la feuille de route. Le président chilien a également profité de sa visite pour offrir au chef de l'Etat un fragment de roche de la mine de San José, dans laquelle trente-trois mineurs ont été bloqués pendant plus de deux mois, à 600 mètres sous terre, avant d'être tous sauvés.
En outre, selon l'Elysée, Sebastian Piñera a offert au président Sarkozy le fac-similé d'un message daté du 22 août, griffonné en rouge par l'un des mineurs: "Estamos bien en el refugio, los 33" (Nous allons bien, les 33, dans le refuge). Ce bout de papier a été le premier contact établi entre les mineurs et l'extérieur.
Le premier ministre, Francois Fillon, a reçu le président chilien en fin de journée, à Matignon. Ils sont "convenus de tout mettre en oeuvre pour renforcer les relations bilatérales", notamment dans les secteurs de "l'énergie, de la défense et des transports", jugés "prioritaires", selon un communiqué de Matignon. Ils se sont également entendus pour "développer la coopération bilatérale" dans l'enseignement supérieur et la recherche.