Qu'avez-vous ressenti au moment du sauvetage ?
Ce fut une émotion indescriptible. Nous avons vécu dans l'angoisse jusqu'au jour où nous avons repéré les mineurs et décidé de tout tenter pour les sortir. Quand les ingénieurs m'ont demandé quel plan de sauvetage choisir entre l'américain, l'australien et le chilien, j'ai répondu : les trois ! Et c'est le chilien qui le premier a permis d'atteindre les 33.
Qu'attendez-vous de votre visite à Paris ?
La France a toujours été un pays très important pour le Chili. Cela remonte à la Révolution française et à l'influence culturelle de votre pays chez nous. J'entends resserrer ces liens historiques. Nous avons un accord de libre-échange avec l'Union européenne qui peut être encore amélioré. Avec la France des accords peuvent être conclus en matière d'énergies propres, de sciences, de technologie et de transports. Le séisme a fait plus de 500 morts. Les destructions sont évaluées à 30 milliards de dollars, ce qui représente 18 % de notre PIB. Les entreprises françaises jouent déjà un rôle très important mais celui-ci doit s'accroître. Cette reconstruction doit être pour le Chili un nouveau départ, une nouvelle opportunité qui nous permettra d'être le premier pays d'Amérique latine à vaincre la pauvreté.
Un coup d'État a frappé le Honduras en juin 2009 et un autre, le 29 septembre dernier, l'Équateur. La démocratie est-elle menacée en Amérique latine ?
Les ennemis de la démocratie sont nombreux : pas seulement les putschistes traditionnels, mais aussi le terrorisme, le narcotrafic, le populisme, la pauvreté, la démagogie. Quand nous avons appris cette tentative de coup d'État en Équateur, tous les présidents d'Amérique du Sud se sont réunis pour donner un appui unanime à la démocratie équatorienne. Le Chili a demandé l'introduction d'une clause dans le traité Unasur pour que tous les pays d'Amérique du Sud défendent la démocratie de façon efficace et pas seulement par de la rhétorique. Le président Correa m'a ensuite invité à venir en Équateur et je suis le premier président à m'être rendu dans ce pays après la tentative de coup d'État. Je voulais transmettre un message de soutien à l'ordre constitutionnel, à la démocratie et au gouvernement légitime de l'Équateur.
Ce fut une émotion indescriptible. Nous avons vécu dans l'angoisse jusqu'au jour où nous avons repéré les mineurs et décidé de tout tenter pour les sortir. Quand les ingénieurs m'ont demandé quel plan de sauvetage choisir entre l'américain, l'australien et le chilien, j'ai répondu : les trois ! Et c'est le chilien qui le premier a permis d'atteindre les 33.
Qu'attendez-vous de votre visite à Paris ?
La France a toujours été un pays très important pour le Chili. Cela remonte à la Révolution française et à l'influence culturelle de votre pays chez nous. J'entends resserrer ces liens historiques. Nous avons un accord de libre-échange avec l'Union européenne qui peut être encore amélioré. Avec la France des accords peuvent être conclus en matière d'énergies propres, de sciences, de technologie et de transports. Le séisme a fait plus de 500 morts. Les destructions sont évaluées à 30 milliards de dollars, ce qui représente 18 % de notre PIB. Les entreprises françaises jouent déjà un rôle très important mais celui-ci doit s'accroître. Cette reconstruction doit être pour le Chili un nouveau départ, une nouvelle opportunité qui nous permettra d'être le premier pays d'Amérique latine à vaincre la pauvreté.
Un coup d'État a frappé le Honduras en juin 2009 et un autre, le 29 septembre dernier, l'Équateur. La démocratie est-elle menacée en Amérique latine ?
Les ennemis de la démocratie sont nombreux : pas seulement les putschistes traditionnels, mais aussi le terrorisme, le narcotrafic, le populisme, la pauvreté, la démagogie. Quand nous avons appris cette tentative de coup d'État en Équateur, tous les présidents d'Amérique du Sud se sont réunis pour donner un appui unanime à la démocratie équatorienne. Le Chili a demandé l'introduction d'une clause dans le traité Unasur pour que tous les pays d'Amérique du Sud défendent la démocratie de façon efficace et pas seulement par de la rhétorique. Le président Correa m'a ensuite invité à venir en Équateur et je suis le premier président à m'être rendu dans ce pays après la tentative de coup d'État. Je voulais transmettre un message de soutien à l'ordre constitutionnel, à la démocratie et au gouvernement légitime de l'Équateur.