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Les Honduriens semblent avoir privilégié la continuité, dimanche 24 novembre, en plaçant en tête de la course à la présidence Juan Orlando Hernandez, candidat du Parti national au pouvoir, qui a promis de lutter d'une main de fer contre une criminalité endémique.
JUAN ORLANDO HERNANDEZ, CANDIDAT DU PARTI DE DROITE AU POUVOIR, FÊTE SA VICTOIRE À TEGUCIGALPA, CAPITALE DU HONDURAS, LE 24 NOVEMBRE 2013. PHOTO ORLANDO SIERRA
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«JE SUIS LA PRÉSIDENTE DU HONDURAS»,
A AFFIRMÉ DE SON CÔTÉ SA PRINCIPALE
OPPOSANTE, XIOMARA CASTRO (GAUCHE),
À PEU PRÈS AU MÊME MOMENT.
PHOTO EL HERALDO
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XIOMARA CASTRO, LA CANDIDATE DE LA GAUCHE AUX ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLE DU HONDURAS REVENDIQUAIT LA VICTOIRE DIMANCHE 24 NOVEMBRE 2013. PHOTO MOISES CASTILLO |
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PANSER LES PLAIES DU COUP D'ÉTAT DE 2009
Epouse de l'ex-président Manuel Zelaya, renversé par un coup d'Etat en 2009, Mme Castro représentait une occasion historique d'alternance politique dans un pays dirigé par deux partis de droite (le Parti national et le Parti libéral) depuis plus d'un siècle. L'un des principaux enjeux de ce scrutin à un tour était de panser les plaies nées du coup d'Etat militaire qui avait renversé son époux Manuel Zelaya, élu en 2005 sur un programme libéral, lorsqu'il avait opéré un virage à gauche en se rapprochant notamment du Vénézuélien Hugo Chavez. Soutenu par la droite et les milieux d'affaires, le putsch avait profondément divisé le pays.
Omniprésent dans cette campagne présidentielle au côté de son épouse, M. Zelaya est candidat à un siège au Congrès, les Honduriens élisant également dimanche leurs 128 députés et leurs 229 maires. Candidate pour le parti de gauche fondé par son mari, Mme Castro a fait campagne sur le thème de la réconciliation, appelant de ses vœux un « socialisme démocratique ».
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LES PREMIERS RÉSULTATS DES ÉLECTIONS GÉNÉRALES DU HONDURAS 2013. EFE |
« LE PRINCIPAL PROBLÈME EST LA VIOLENCE »
Actuel président du Congrès, M. Hernandez, homme d'affaires prospère âgé de 45 ans et partisan du coup d'Etat de juin 2009, parfois taxé d'autoritarisme, a de son côté mis l'accent sur le thème de la sécurité, promettant de lutter avec l'appui de l'armée contre une criminalité galopante. Un message apparemment bien perçu par la population. « Le principal problème est la violence, causée par le chômage. Les gens se sont habitués à gagner de l'argent en tuant », estimait dans la journée Pedro Garay, un économiste retraité, après avoir déposé son bulletin dans l'urne.
Cinq personnes ont d'ailleurs péri lors d'une fusillade dimanche à proximité d'un bureau de vote, dans le département isolé de Gracias a Dios dans l'est du pays, considéré comme un repaire de narcotrafiquants. Avant le vote, des analystes craignaient qu'un résultat serré ne soit porteur de contestations et de violences. Environ 800 observateurs étrangers ont été déployés pour garantir la transparence du scrutin.