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GALVARINO SERGIO APABLAZA GUERRA |
Dans les années quatre-vingt il est entre clandestinement au Chili et renoue avec le travail antidictatorial. Il fait partie des fondateurs du Front patriotique Manuel Rodriguez (FPMR) en 1983. À la fin de la dictature et après l'annonce de l'abandon de la lutte armée par le FPMR, Sergio Galvarino Apablaza quitte le Chili et s’installe discrètement en Argentine avec son épouse et ses enfants, à l'écart de la vie politique chilienne active.
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GALVARINO SERGIO APABLAZA GUERRA |
À partir de ce moment et à intervalles plus ou moins réguliers le lobby des médias, politiciens et avocats de l’UDI, remuant ciel et terre, renouvellent la demande d’extradition.
En ce qui concerne le rôle actif de l'UDI dans la demande d’extradition, l’avocat chilien spécialiste en droit de l’homme Maître Eduardo Contreras, a signalé qu'« ils cherchent un jeu à somme nulle » et à imposer la « théorie des deux démons » [*] propre à la « Guerre sale » alors que « Galvarino Apablaza n'est pas accusé d'un délit par la justice chilienne, mais harcelé par une meute de personnes dont la caractéristique principale a été de défendre de façon intransigeante la dictature de Pinochet qui a déclenché le pire génocide au Chili ».
Toujours d'après Maître Eduardo Contreras, « il est honteux que des personnes qui ont soutenu la dictature demandent à la justice, tout en exerçant une pression médiatique, de traiter des prisonniers politiques, des victimes de la dictature (tel que Galvarino Apablaza) comme délinquants. C'est un démocrate, qui n'a rien à voir avec ce qu'on lui impute», a-t-il déclaré.
[*] La «théorie des deux démons» était alors en vigueur pendant la «Guerre sale» en Argentine, et prétendait mettre sur le même plan le terrorisme d'État et les guérilleros.