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CAMILA VALLEJO DOWLING DIRIGEANTE DE LA FEDERATION D'ETUDIANTS DU CHILI. |
Camila Vallejo, leader de la FECh, a indiqué que cet arrêt national "est le moyen d’envoyer aujourd’hui un signal au gouvernement. Nous avons donné au ministre Bulnes un délai de six jours pour qu’il nous donne une réponse à nos demandes".
"Cette manifestation est une démonstration du soutien des citoyens à nos demandes, mais aussi un questionnement au gouvernement, pour qu'il donne enfin une réponse favorable aux exigences que notre mouvement a soulevées, et qu’il démontre ainsi son respect pour la démocratie au Chili", a soutenu Vallejo.
Le cortège partira à 10:30 du matin (15:30 GMT) du centre ville, et sera suivi d’une "casserolée" à 21:00. Les organisateurs ont demandé les autorisations nécessaires et ils attendent une réponse de la préfecture pour la réalisation et le parcours de la manifestation.
Le président de l'Université du Chili, Víctor Pérez, a salué la leader étudiante et lui a témoigné de « son soutien pour ce qu'elle doit personnellement endurer. » En effet, la dirigeante de la fédération des étudiants de l’université du Chili a reçu des menaces de mort, son adresse personnelle et son numéro de téléphone ont été publiés dans les réseaux sociaux.
Des responsables politiques du gouvernement Pinera ont cherché à minimiser la portée des mobilisations et à criminaliser les manifestants, en les désignant comme « ramassis de vagabonds paresseux ». En réponse, les étudiants ont souligné le caractère strictement pacifique et créatif du mouvement, que doit être maintenu malgré les nombreuses provocations qu’ils subissent.
Les établissements de l’enseignement secondaire, ainsi que des organisations sociales, syndicales et politiques se sont pliés à l’appel à la grève nationale du 9 août, la première du genre pour le milliardaire conservateur Pinera, héritier politique de la dictature de Pinochet en chute libre dans les sondages d’opinion.