Un concert continu de casseroles a accompagné le choeur de chants et de cris en solidarité avec le combat des étudiants chiliens, et résolument contre le modèle mercantiliste hérité de la dictature du Pinochet.
Comme les diverses réunions publiques et manifestations massives qui ont eu lieu dans les capitales européennes et ailleurs dans le monde, la manifestation à Paris a fermement condamné l’extrême violence de la répression contre les jeunes au Chili. Ces brutalités policières préoccupent les organismes internationaux veillant sur le respect des droits de l’homme, et rappellent au monde –mais surtout aux Chiliens– les épouvantables pratiques de la dictature militaire.
Comme les diverses réunions publiques et manifestations massives qui ont eu lieu dans les capitales européennes et ailleurs dans le monde, la manifestation à Paris a fermement condamné l’extrême violence de la répression contre les jeunes au Chili. Ces brutalités policières préoccupent les organismes internationaux veillant sur le respect des droits de l’homme, et rappellent au monde –mais surtout aux Chiliens– les épouvantables pratiques de la dictature militaire.
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Les manifestants ont clairement exprimé que le statut de l’éducation publique, comme toute autre évolution institutionnelle au Chili, passe nécessairement par l’élaboration d’une nouvelle charte fondamentale et l’indispensable abrogation de la constitution de 1980.
En effet, ce texte croupion rédigé sur mesure pour Pinochet et approuvé dans des circonstances iniques, régit encore l’espace politique au Chili.
Après plus de deux heures de bruyant et enthousiaste témoignage de soutien à la jeunesse chilienne, les manifestants se sont dispersés dans le calme, sans arriver à éveiller l’attention de M. Jorge Edwards, l’ambassadeur du Chili à Paris, censé pourtant recueillir les demandes de ses concitoyens et de les transmettre au gouvernement qui l’emploie.