En parlant des mobilisations des étudiants à l’approche du 11 septembre, date anniversaire du putsch sanglant de 1973 et jour de manifestations débouchant souvent sur des incidents, Pablo Zalaquett a suggéré que « si les escadrons anti-émeutes de la police ne suffisent pas à les contrôler, on pourrait appeler l’armée en aide ». Il a ajouté que cela ne lui plaisait pas, « mais il me plaît encore moins que nous ayons à regretter des morts ou des blessés ».
Le maire Zalaquett a été un acteur présent dans ce conflit, en exprimant publiquement son rejet aux marches massives des étudiants –qui demandent des ressources pour l’éducation publique– car elles gênent la circulation en centre ville.
Ses déclarations ont provoqué l’indignation de l’opposition et l’embarras au sein de l’Udi, sa propre formation politique et celle du président, le milliardaire Sebastian Pinera, héritier politique de Pinochet et très contesté par la population.
Ingénieur commercial et proche du « jet-set » chilien, diplômé de l’université de Navarre, –le campus privé de l’Opus Dei fondé en Espagne sous la dictature, vivier des cadres du franquisme et qui fournit aussi plusieurs responsables du gouvernement Pinera–, le maire de Santiago ne craint apparemment pas de réveiller les démons récents de la vie politique chilienne.
En effet, des appels du même genre, savamment distillés et habilement combinés avec une vaste campagne de déstabilisation, ont précédé l’avènement des militaires au pouvoir et la longue nuit du Chili.
Aux moments où la protestation des étudiants arrive à un point décisif, alors qu’ils subissent une répression brutale et que des graves menaces ont été proférées contre ses dirigeants, ces propos du maire s’inscrivent dans une dangereuse escalade qui rappelle les heures les plus sombres du Chili.
Le maire Zalaquett a été un acteur présent dans ce conflit, en exprimant publiquement son rejet aux marches massives des étudiants –qui demandent des ressources pour l’éducation publique– car elles gênent la circulation en centre ville.
Ses déclarations ont provoqué l’indignation de l’opposition et l’embarras au sein de l’Udi, sa propre formation politique et celle du président, le milliardaire Sebastian Pinera, héritier politique de Pinochet et très contesté par la population.
Ingénieur commercial et proche du « jet-set » chilien, diplômé de l’université de Navarre, –le campus privé de l’Opus Dei fondé en Espagne sous la dictature, vivier des cadres du franquisme et qui fournit aussi plusieurs responsables du gouvernement Pinera–, le maire de Santiago ne craint apparemment pas de réveiller les démons récents de la vie politique chilienne.
En effet, des appels du même genre, savamment distillés et habilement combinés avec une vaste campagne de déstabilisation, ont précédé l’avènement des militaires au pouvoir et la longue nuit du Chili.
Aux moments où la protestation des étudiants arrive à un point décisif, alors qu’ils subissent une répression brutale et que des graves menaces ont été proférées contre ses dirigeants, ces propos du maire s’inscrivent dans une dangereuse escalade qui rappelle les heures les plus sombres du Chili.