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LE GESTE DES ETUDIANTS QUI RENDENT LES GRENADES LACRYMOGENES ET EN DESSINENT LE SYMBOLE DE LA PAIX DEVANT LA MONEDA. PHOTO HÉCTOR ARAVENA |
Cette initiative ne plaît pas du tout aux étudiants. « On n’a pas besoin de la médiation de l’Eglise », affirme une des porte-paroles du mouvement, Camilla Valejo, dans les colonnes de El Mercurio. L’étudiante en géographie est allée avec ses camarades au siège du gouvernement pour y déposer des restes de bombes lacrymogènes. Ces bombes ont été utilisées par la police pour disperser des manifestations. « Ce n’est pas avec ces outils-là que l’on entame des négociations », assure l’étudiante.
Le président chilien insiste sur la nécessité d’un compromis
Dans le journal La Tercera, Sebastian Piñera, affirme que l’on ne peut pas assurer une éducation supérieure gratuite pour tout le monde. Or, c’est une des revendications majeures des contestataires. Le président rappelle que, déjà, les étudiants les plus défavorisés ne paient pas de frais d’inscription à l’université mais il est impossible de faire plus, dit-il. Pour résoudre le conflit, qui dure depuis trois mois, le gouvernement appelle tous les acteurs à faire preuve de civisme. « Nous devons penser d’abord à notre pays, a lancé le porte-parole de l’exécutif ». C’est à lire dans le journal chilien La Tercera.