Après la proclamation de l'état d'exception par la dictature qui a mis fin au gouvernement constitutionnel du Président Allende, Alicia est entrée en résistance. Elle a milité dans des comités de quartier clandestins. Elle a lutté en même temps pour la libération de son fils, prisonnier dans un camp de concentration, qui a été ensuite expulsé du pays et exilé.
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Quelques années plus tard Alicia quitte le Chili pour la France pour rejoindre ses enfants, et s'installe à Gagny, ville située à 10 km à l'Est de Paris. Elle prolonge la force militante qu’elle avait employée en défense de son peuple à travers le travail de solidarité. Elle travaille comme garde d’enfants, et continue à écrire de la poésie, passion qui ne la quittera jamais.
En novembre 2012 elle rejoint à Montreuil la Maison des Babayagas (sorcières des contes russes), un lieu de vie alternatif pour femmes âgées, autogéré et sans personnel médical. Alicia était la doyenne de cette association. Elle était née le 1er février 1925 au Chili, elle nous a quittés le jour de son anniversaire, à ses quatre-vingt-dix ans révolus. Nous transmettons à Flora, Juan et Sylvia nos plus sincères condoléances pour cette disparition.
Les obsèques ont eu lieu le mardi 10 février 2015 à 10h30, au crématorium du Cimetière du Père-Lachaise
Les obsèques ont eu lieu le mardi 10 février 2015 à 10h30, au crématorium du Cimetière du Père-Lachaise